Quand une série, aujourd’hui, parvient à durer 7 saisons, c’est déjà une forme d’exploit. Quand vient le temps d’en parler, il faut cependant essayer de voir ce qui marchait… et ce qui ne marchait pas…
Presque 100 ans aprés un holocauste nucléaire, l’humanité restante (soit à peine 2500 être humains), vit dans une douzaine de stations spatiales reliées entre elles. Mais l’air se fait rare et chaque majeur commettant un crime, aussi léger soit-il, est condamné à la peine de mort. Jusqu’à ce que 100 « criminels » soient envoyé sur Terre pour voir si sa surface est de nouveau habitable…
Lost l’a montré : parfois on peut avoir une bonne idée, mais si on est incapable de la développer, de la faire évoluer, ça peut vite devenir un flop artistique mémorable. The 100 va parfois flirter avec le flop mais toujours réussir à s’en sortir, notamment en développant tellement son intrigue qu’on finit par se retrouver avec des considérations philosophico-spatiale pas trop mal pensé. D’autant que, comme quasi toute les séries durant aussi longtemps, certains personnages prennent de l’importance quand d’autres en perdent, voir disparaissent, de manière souvent expliqué évidemment. De ce point de vue, The 100 parait être un modéle même si on pourra lui reprocher quelques détours scénaristiques qui aurait pu la faire sombrer.
Côté technique, la série profite d’un budget confortable qui lui permet de proposer des décors et des costumes parfaitement crédible et des effets visuels de qualité durant les 7 saisons. Par moment c’est même carrément bluffant. La mise en scéne est parfaitement léché et le casting toujours trés bien trouvé. Côté nom un peu connu, on notera Kelly Hu ou encore Henry Ian Cusick (sorti tout droit de… Lost !), sans oublier Neal McDonough. Pour le reste, ce sont bien des noms qui, au démarrage de la série, était relativement inconnu mais qui ont réussit à se faire leur place ! Pour au final offrir une bonne série, mais qui a, par moment, failli se perdre dans quelques intrigues moins inspirées.