Ca commence mal. Autant le savoir. Les premiers épisodes - oserai-je dire la première saison - promettent une romance cachée sous des airs de dystopie. Pourtant, ça s'améliore et la seconde saison est plus dure, plus intéressante est bien mieux fichue. Vraiment bien fichue. La mort côtoie les héros qui arrêtent de ressembler à des gamins pourris-gâtés, et les intrigues s’imbriquent à merveille nous prouvant que le tout est décidément bien pensé.
Ça arrive parfois, dans les séries pour ados (surtout dans ce cas là, produit "développé" de la CW), qu'on passe de mauvais à moins mauvais, mais un retournement à ce point là m'a prise de surprise : le passage se fait de cringeworthy à quelque chose d'indéniablement bon. La confrontation des différentes sociétés est sur le ton juste et mène à s'interroger les fondements de l'universalité des valeurs humaines (c'est les vacances, mon cerveau s'ennuie).
Sans compter qu'il y a tout plein (si ce n'est trois) acteurs de Battlestar Galactica, ce qui fait battre de mon coeur d'ourson.