La population terrestre a été détruite suite à une guerre nucléaire. Les humains sont partis dans l’espace, mais au fil du temps, il ne reste plus que 4000 d’entre eux, réunis sur 12 stations spatiales réunies ensembles. Les ressources sont limités, notamment l’oxygène et ça ne fait que s’aggraver. Tous ceux qui élèvent la voix contre l’ordre sont exécutés et les plus jeunes retenus prisonniers en attendant leur exécution.
Mais les dirigeants décident d’envoyer 100 jeunes prisonniers sur Terre. Cobayes, ils doivent fournir des informations à la navette, notamment concernant les radiations potentiellement mortelles, et libèrent par la même occasion un peu d’oxygène. L’enjeu est important, si la Terre est viable, ils essayeront de redescendre. Mais en attendant, les problèmes sont tels, qu’ils risquent de devoir éliminer une partie de la population de façon encore plus radicale pour donner une chance aux autres.
Clarke fait partie des 100. Sur Terre, l’air semble respirable, mais les ennuis ne font que commencer, qu’il s’agisse des natifs qui ont survécu ou de la gestion d’un groupe de 100 jeunes abandonnés sans information, ni guide.
J’avoue que j’ai été moyennement séduite par le début, puis je me suis laissée prendre au jeu (surtout à partir de la 2ème saison, qui a elle aussi des défauts, mais est vraiment meilleure et addictive !). À certains moments par contre, c’est tellement invraisemblable ou irréaliste qu’on ne peut s’empêcher de rire ou de protester contre de telles aberrations. C’est aussi très adolescents pour une bonne partie et ça se ressent. Je me demande ce que valent les romans dont sont tirés la série.
En tout cas si vous voulez du post-apocalyptique, pourquoi pas, ça se laisse bien regarder et la deuxième saison que je viens de commencer à l’air de relever le niveau grâce à quelques twists bien amenés et la psychologie plus travaillée des personnages !