Chinoiseries excessives

J'avais entendu de bons retours sur cet anime, et quand je l'ai vu... j'ai été assez déçu. Peut-être mes lacunes en mythologie asiatique y sont-elles pour quelque chose ? Non, je ne pense pas que ce soit ça.

Le premier épisode m'a paru confus : overdose de noms chinois, une héroïne difficile à suivre dans ses réflexions, trop de questions laissées sans réponses. Les fondements de l'intrigue m'ont échappé, et je crois ce qui a handicapé ma compréhension sur la suite. D'autre part, la qualité graphique est relative (même pour un anime de 2002) : je n'avais même pas remarqué le changement de visage de l'héroïne.
L'intérêt de la série semble résider dans le processus de maturation de Yoko. Il est vrai qu'au fil des épisodes, la jeune fille dépassée par les événements devient peu à peu plus confiante. Toutefois, cette amélioration n'a pas suffi à me maintenir en haleine. J'ai eu beaucoup de mal à m'identifier à elle, tout comme aux autres personnages, que j'ai trouvés pour la plupart assez lisses et convenus (à l'exception toutefois de l'esprit de l'épée).

J'ai eu un regain de confiance à l'apparition du roi d'En, qui n'a hélas pas été suffisant pour relancer mon intérêt.

Un anime trop confus à mon goût, qui joue trop la carte de l'adolescente perdue qui mûrit. Finalement, ce que j'ai préféré, c'est la musique de l'ending...