De l'art d'accepter les Maîtres de l'univers ( en short-fourrure ), une façon de voir la vie.

Mon personnage préféré dans les Maîtres de l'univers c'était Faker. Un robot du mal, sosie de Musclor. Utilisé par le gros méchant de l'histoire, Skeletor, dans le but de duper les amis dudit Musclor afin d' infiltrer sa bande, de le discréditer et de créer des dissensions qui permettraient ensuite aux maitres du mal de mettre en place un plan plus large de conquête du monde. Pas mal le projet, non ? Oui, top. Enfin, si le robot en question n'était pas bleu avec les cheveux oranges pétant.


BLEU.


BLEU.


BLEU AVEC DES CHEVEUX ORANGES.


GENRE BLEU AVEC DES CHEVEUX ORANGES, TRES ORANGES.


DES CHEVEUX QUI BRILLENT DANS LA NUIT.


Et bien c'est cela les maîtres de l'univers. Se dire qu'à un moment dans le temps, un scénariste professionnel, un mec qui à cela comme métier, est arrivé au bureau, à posé sa veste sur le dossier de la chaise puis est allé en salle de réunion afin de vendre l' idée à ses collègues ET qu'en plus lesdits collègues ont acceptés le truc. Personne n'a appelé l'hôpital psychiatrique le plus proche, aucune à été vérifié discrètement la fiche Wikipédia dudit scénariste pour voir si il avait travaillé sur la série Fraggle Rock. Non, les mecs ont validé l'entreprise. "Bobby Joe, bravo. On s'incline. Best Idea Ever. Tiens prends un chewing-gum"


C'est cela les maîtres de l'univers, faut être comme ces braves messieurs, faut accepter que tout est possible, que tout est bon dans le cochon, que rien ne peut plus rien ne peut nous arrêter sur le chemin de l'aventure intérieure. Départ pour Eternia, la planète où se passe l'action. On accepte. On accepte tout. Les slips en fourrure, les slips de toutes les couleurs de la vie. On dit oui. Pis on dit oui au tigre de combat vert de trois mètres de haut, on ne fait pas attention au thème crypto-gay, aux dessins plus que moyen, à l'animation chancelante, à l'absence de dialogues ne serait-ce qu'un minimum intéressant. Non, on accepte, on accepte tout. On se réjouis, on rigole, on accepte. On se ressert un vert de Fanta, on sort les biscuits et c'est parti.


On aura toujours huit ans devant les Maîtres de l'univers. C'est ça la force de ce dessin-animé, oublier ( quasi ) tout sens critique et avoir à nouveau huit ans, le temps du générique, le temps d'un épisode. D'un second peut-être.

Galaque-Tusse
6
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le 11 oct. 2015

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