Les Simpson par QuatreFromages

Je suis sûr qu'en voyant les 7 étoiles, ceux qui me connaissent auront envie de lire ma critique. Si c'est le cas, je vous ai eus !
Les premières saisons des Simpson resteront pour moi gravées dans la pierre mystique du plus haut sommet de la culture des années 1990. À l'époque, l'humour décapant de la série n'avait pas encore fait d'émules et ne s'était pas encore prostitué, et chaque épisode ne cédait à la loufoquerie que pour enrichir un scénario intelligent, protéïforme, pertinent. On s'installait avec mes cousins sur un matelas improvisé au milieu du salon et on zappait sur Club RTL pour la seule demi-heure quotidienne où la chaîne avait quelque chose d'intéressant à proposer.
Mais les dernières saisons glissent progressivement du "plutôt moyen" au "à chier", et ont fini par justifier l'étiquette "vulgaire" que les plus réfractaires avaient collé à la série. Sauf qu'eux, les réfractaires, parlaient du "vocabulaire" et des "grossièretés" qui heurtaient la pureté de leurs bambins. Quand je parle de vulgarité ici, je pense plutôt à la banalité, la platitude des épisodes dont l'intérêt ne parvient plus à dépasser celui des pubs pour Renault où la famille de Springfield a fait son apparition. La série est devenu son propre cliché, elle s'est vendu. Le loufoque n'est plus devenu la clef de la liberté, elle est devenue une ligne de conduite contraignante.
On est passé d'une série 10/10 à un sous-Griffins 5/10, et j'ai décidé d'arrondir ma moyenne vers le bas puisque les Simpson n'ont pas besoin de moi pour être célèbres !