Les Soprano
8.5
Les Soprano

Série HBO (1999)

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David Chase à réussit un véritable tour de force avec Les Soprano. Le début commence doucement, avec un rythme en demi-teinte mais qui montre une certaine ampleur, puis passer les quatre ou cinq premier épisode, ça prend tournure, et mieux que ça, ont se prend d'amitié pour cette famille, ou plutôt cette double famille ... Chaque personnage à ses bons et ses mauvais côté, ils sont tous différents, mais la plupart très attachants, principalement Silvio Dante, superbement interprété par Steve Van Zandt, homme de droit et de devoir, second de Tony, il restera célèbre pour son imitation de Al Pacino. Ont y suit aussi le rocambolesque Paulie Gualtierie campé part l'étonnant Tony Sirico, souvent dans l'extravagance, il est le compère, l'ami de Christopher Moltisanti joué par Michael Imperioli. Il n'est pas sans faire penser à Henry Hill des Affranchis ... Puis comment ne pas cité Bobby incarné part Steve Shirripa, bref, la liste des personnages de qualité est impressionnante, car en plus d'un nombre incalculable d'acteur et d'actrice, ont y voit apparaître quelques célébrité enrôlant leur propres personnages, avec les apparitions de Martin Scorsese, John Favreau, Nancy Sinatra, Ben Kingsley, Annette Bening ou encore Lauren Bacall.

L'évidence même que Les Soprano est une série respirant le cinéma est un euphémisme, situé quelques part entre "Le parrain" de Francis Ford Coppola et "Les Affranchis" de Martin Scorsese, c'est toute une tablette de grand film auquel ont y aperçoit part moment dans la télévision des protagoniste. Et c'est également la preuve que les séries peuvent rivalisé avec le cinéma, que cette façon de faire a de nombreux bon côté.
Les Soprano possède une double lecture, une lecture riche grâce à sa longueur. Forte de 7 saison, chacune sont réussit, toute aussi bonne les unes que les autres, bien qu'ont ressent tout de même une amplification au fil des année, une petite améliorisation dut certainement au enjeu qui grandisse.
Sur fond de milieu mafieux, la célèbre série de David Chase s'attaque surtout au système et au rêve Américain. Cest aussi un long périple, une grande fresque dramatique sur la vie de famille, d'ailleurs l'éducation à une part importante dedans. Voir grandir Robert Iler, dans le rôle d'Anthony Jr et la magnifique Jamie Lynn Sigler en Meadow est un régal. La remise en question des enfants face à leurs parent et vice versa est savoureux, leur engueulade, leur différent point de vue changeant avec l'âge, et surtout leur recherche d'eux même.

L'amour, l'amitié, la fidélité, sont des vertus imprégné ici, mais jamais sans contrainte. Car bien qu'il y est une double vie, un parallèle, Les Soprano reste une série où la mort arrive bien vite.

En faite, tout était réunis pour créer une grande oeuvre, et c'est le cas, et rien ne serais arrivé sans le formidable James Gandolfini, acteur génial, impossible de ne pas apprécié dans son rôle de Tony Soprano, il est cool, sympa, rieur et pourtant capable du pire, voire détestable dans sa vie de couple, mais il est pourtant vrai qu'on ne peut que l'adorer.
Fort comme un ours, rugissant comme un lion, il donne une dimension supplémentaire à la série, son rôle de mari entaché d'adultère, de père qui n'a pas connu la meilleur des enfances, de boss craint, bref, même l'enfer aurait l'air pâle à côté de ses soucis. Soucis superbement mis sur la table avec sa psy, campé part la séduisante Lorraine Braco, c'est la femme de l'ombre, la partie de Carméla Soprano que l'on ne voit pas finalement, ont ne l'aperçoit que très rarement en dehors de son bureau, c'est aussi l'une des rares femmes forte de la série. Son personnage fait partie des plus importants.

Puis si Les Soprano est tant grandiose, c'est aussi grâce à ses multiple musique/chanson et son grand nombre d'épisode de très grande qualité, il y possède certainement l'un des meilleur épisode toute série confondu ... En outre, David Chase à créer une véritable oeuvre d'art, violente, sanguinaire, drôle, touchante sur des thème tel l'homosexualité, affronté de face, nous laissant gorge serrer, le terrorisme, la maladie l'alcool, la drogue ou encore la différence social et culturel. Sensuelle, brut, percutant et nostalgique, Les Soprano ne sont pas prêt d'être oublié et le personnoage de Tony Soprano non plus grâce à un dernier épisode l'envoyant tout droit au panthéon des plus belle révérence.
bidulle3
10
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le 25 juil. 2012

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bidulle3

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