Lost - les disparus : Le vol Oceanic 815 n'est jamais arrivé à Los Angeles. Il s'est écrasé sur une petite île que personne ne semble être en mesure de retrouver. C'est sur cette île étrange que les rescapés vont devoir s'organiser pour survivre et peut-être réussir à percer les mystères de l'île.
Après avoir adoré les 4 premières saisons, puis fait une pause de 6 ans avant de tout revoir, j'ai enfin terminé Lost !
Les sentiments sont longtemps incertains concernant cette série :
D'abord on adore le concept, puis on se lasse des amourettes sans fin d'une Evangeline Lilly faisant sa girouette exaspérante, on est tendrement touché par l'excellent Jorge Garcia (en cliché du gros-sympa-meilleur-pote-du-monde-que-tout-le-monde-aime, c'est vrai, mais on s'en fout), on s'agace d'un scénario qui joue les prolongations sans donner l'impression d'avoir un cap, on s'attache aux nouveaux arrivant, puis aux anciens qui ont enfin l'occasion de s'exprimer, on note les incohérences des réactions illogiques,on attend impatiemment de savoir le pourquoi, et on arrive enfin, ENFIN, à la conclusion géniale d'une série qui aura fait beaucoup parler d'elle.
J'ai beaucoup souffert au fil des saisons. Les incertitudes du départ, les milliers de questions, le début insupportable de la 5ème saison, le rythme effréné de la 6ème, les liens tissés au travers d'un scénario qui semblait bancale mais qui retombe finalement sur ses pattes, la conclusion parfaite et intelligente, aussi brillante que controversée.
Alors que reste-t-il après les 3 jours et 18 heures nécessaires au visionnage complet de la série finalement ?
La fin, évidement. Certes, la série est imparfaite, parfois en roue libre, parfois elle se raccroche aux branches, mais la conclusion est tellement bien qu'elle parvient à faire oublier tout le reste, s'attachant à développer de l'émotion, rattrapant une cohérence parfois fragile, s'attachant à conclure réellement un périple osé de bien bel façon, là ou tant d'autres ont échoué.