Cmorpned qui puet
Je ne sias pas vuos, mias rein ne me met puls enr jioe qu'un flim, un rmoan, viore une sréie dnot je n'ai pas l'ipmerssoin de tuot bein cmorpnerde. Car fnilaemnt qu'ipmrote de vuolior dnoenr une...
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le 21 oct. 2018
47 j'aime
13
Je viens de la finir alors je vais écrire en vrac mes impressions à chaud, avant d'en oublier la moitié.
Globalement, on se laisse enthousiasmer d'entrée par cette série, par son burlesque parfois hilarant, par ses clins d' oeil impromptus à "Inception", "Eternal spotless of mind", au style de Tarantino et l'univers de Tolkien, par la culture japonaise omniprésente, dans les décors, les musiques, le kami qui habite l'ordinateur, d'abord bienveillant, puis plus Prométhéen.
C'est en particulier le souci du détail qui saute aux yeux, l'alternance de rythme, l'abondance de liens, de références culturelles, de situations interloquantes, d'un comique souvent assez savoureux.
Quelques punchlines d'anthologie, un jeu d'acteur de haute volée, un script ciselé et riche, du drame, de la comédie, et de la tragédie.
Un grand méli-mélo de sentiments, de métaphysique et d'esthétique, au service d'une recherche baroque de représentation du réel par l'entremise d'un onirisme "abîmé" mâtiné de psychologie.
Série rafraîchissante et de qualité, mais dont la vision est entachée selon moi d'un point (légèrement) noir: les épisodes 5 et 6 alourdissent l'ensemble, il aurait (encore à mon humble avis) été plus dynamique de n'en faire qu'un seul.
Les parallèles avec Black Mirror ne me semblent personnellement impertinents.
J’espère que cette critique vous a plu, et a suscité chez vous l'envie de voir la série, et/ou d'en débattre! Dans ce cas, n'hésitez pas.
Créée
le 9 oct. 2018
Critique lue 278 fois
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