S’il y a bien un médium sur lequel l’on peut être heureux de retrouver un personnage de l’univers Marvel, c’est bien le petit écran de Netflix. Loin, très loin des histoires répétitives, presque copiées collées des films Marvel/Disney; la première, Daredevil, nous faisait découvrir un personnage sombre et violent torturé par des choix moraux qu’il se permettait de faire – ou de ne pas faire – pour rétablir lui-même la justice. Un personnage très proche d’un Batman, par exemple. Cette fois, l’association formée par le studio Marvel et la chaîne Netflix s’attaque à un personnage féminin, beaucoup moins connu que son prédécesseur à cornes.
Créée par Brian Michael Bendis pour les besoins de sa série Alias en 2001, Jessica Jones est une ancienne super-héroïne qui, ayant raccroché les collants, devient détective privé.
Ce passé de super-héroïne n’est pas clairement évoqué dans la série de Netflix, sauf au travers d’une séquence qui voit sa meilleure amie (sa soeur adoptive) lui confectionner un costume quelque peu ringard.
Évidemment, Marvel n’a pas abandonné, avec son arrivée sur Netflix, sa volonté de créer un univers dans lequel ses histoires seraient inter-connectées. On le sait maintenant, Daredevil, Jessica Jones et prochainement Iron Fist et Luke Cage se retrouveront tous dans une dernière série, The Defenders. Sorte de Avengers à échelle plus humaine.
Du coup, on y va un peu avec méfiance, se demandant à quel moment les scénaristes vont s’abimer dans les travers maintenant caractéristiques des films Marvel.
La bonne surprise Daredevil allait-elle être gâchée par la volonté d’unifier tous ces personnages en un même univers, qui leur ferait donc perdre leur intérêt propre pour se formater dans un esprit de groupe ?
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