Dans Masters of Sex, par le biais de la recherche scientifique, on se prépare à être le plus précis possible, à disséquer les fondements sociologiques et biologique de la sexualité, quitte à en être carrément renversé !!
Pourtant les créateurs de la série semblent vivre dans un monde rempli de certitudes, car pour eux, le corps d'une femme, c'est une sorte de masse rose, jeune, désirable et totalement dénué de poils. Ce à quoi la femme aspire, c'est de connaître le plaisir, véritable ciment du couple. On nous baratine légèrement en nous faisant croire que l'étude de Bill Masters et de son assistante sera autre chose que du voyeurisme obscène, et pourtant le sujet de la série, c'est le désir entre les hommes et les femmes, abordé sous un angle au final pas scientifique du tout, car tout est dans l'émotion et dans des sentiments tièdes et insipides.
Les personnages ont tout de même un petit quelque chose d'attachant, dans leur fragilité (si on oublie l'agaçante et trop parfaite Virginia), même si les plans ont tendance à s'arrêter au moment où il s'apprêtent à dire quelque chose d'intéressant.