Quand petits meurtres entre amis rencontre heroes
5 rebuts de la société se retrouvent avec des super pouvoirs, sauf qu'il n'ont pas du tout envie d'être des super héros.
Là où la série Heroes se prenait vraiment très (trop) au sérieux (prenez une grosse voix : "il faut sauver la pom pom girl pour sauver le monde"), Misfits se veux décomplexer de toute responsabilité, à part celle qu'engendre la personnalité des protagonistes. C'est à dire souvent penser à eux même, à sauver leur intérêts d'abord, puis celui du groupe.
4 merveilleux premiers épisodes, avec la naissance du pouvoir de chacun et de sa prise de conscience (ce que j'ai toujours trouvé de plus intéressant et de plus marrant dans les films de super heros). Un 4eme épisode où l'écriture des voyages dans le temps et juste superbe, bien mené jusqu'à la chute finale. Hé oui, on ne peut voyager dans le temps sans en subir les conséquences (je ne dévoilerai rien, à découvrir sauf la dernière réplique de l'épisode : "oh shit").
Lorsque la série progresse, ce met en place un personnage mystérieux, des ennemis redoutables (très bien trouver, le tatoueur, le lactokinésiste...) et voilà ce dont je redoutais : ça deviens vraiment des super héros. Avec tout ce que ça implique : responsabilité, tourment, jalousie, ennemies de plus en plus puissants, force incroyable, technologie de pointe, mystère, identité caché.
Les éléments sont connus, mais heureusement toujours bien détournés, utilisés en fonction des personnages principaux pour ne pas oublier qu'ils sont des repris de justice, donc des cas fragiles sur un fil tendu. J'espère que ça ne se cassera pas la gueule de sitôt.