Misfits par Ludovic Stoecklin

Bon après avoir terminé la troisième saison de Misfits, une petite critique s'impose cette fois.

Misfits est une série à part, des séries de super héros on en a vu des tonnes depuis des années, et on a fini par se lasser du schéma souvent identique. Mais lorsque les britanniques s'attaquent à ce sujet, la donne est différente, traitement totalement opposé à ce qu'on a pu voir au préalable.

Le pitch de départ, on peut le résumer très brièvement, une tempête se déclenche pendant que 5 jeunes délinquants effectuent des travaux d'intérêt général. Le résultat, ils vont tous développer de super pouvoirs du jour au lendemain, des facultés classiques comme l'invisibilité ou lire dans les pensées, mais aussi des choses plus atypiques comme provoquer chez l'autre sexe une attirance incontrôlable. Le problème, c'est que le superviseur qui était présent est devenu dingue et tente d'éliminer par nos jeunes délinquants qui en légitime défense finissent par le tuer. A partir de là c'est une successions de problèmes plus au moins délirant qui attendent notre petite bande.

Si l'on pourrait croire à une série z au vu du résumé, c'est tout le contraire, c'était sans compter le traitement apporté à la série. Une ambiance particulière s'en dégage, un humour noir particulièrement plaisant et des situations délirantes qui se renouvellent constamment.

Ajoutons une bande son géniale, de jeunes comédiens très talentueux et on obtient une série addictive qu'on dévore très rapidement, on se délecte de découvrir les nouveaux pouvoirs totalement aussi bien fascinants comme une fille métamorphe, ou ridicules comme un personnage qui pouvait contrôler le lait.

C'est cru, c'est frais, c'est bien écrit ça se prend pas au sérieux sans pour autant sombrer dans une caricature, une série que je recommande chaudement.