La Révolution précoce.

Gundam Wing est la première série Gundam à avoir été distribuée en Occident (d'on chez nous) et à avoir rencontrer un certain succès. Elle a initié beaucoup d'occidentaux à la licence et c'est même l'une des séries à laquelle la plupart des gens pensent qu'en ont parle Gundam. Au point où elle fait partie des quelques séries issues de l'univers disponibles sur Crunchyroll. Plus jeune, j'ai déjà goûté à la saga avec le manga de Gundam Seed (D'on je n'ai pas des masses de souvenirs) mais jamais aux Animes. C'est seulement cette année que je me suis décidé à me lancer dans les Animes Gundam et au lieu de commencé par le début avec l'univers Universal Century (le canon principal) et ce qui semble complètement logique, j'ai voulu me mettre à la place du spectateur des années 1990 qui découvre la licence avec Wing. Pour voir si cela était une bonne idée et si ça valait le coup.

Et ça valait plutôt bien le coup même si Gundam Wing est clairement une série malade.

Dans les gros points positifs, l'histoire est assez développée. Elle narre le récit d'une révolution aux constantes évolutions et avec différents camps aux ambitions différentes. Que ce soit l'Alliance, les parties des Colonies avec nos héros ou le camp de Réléna (à la différence de la Fondation Romfeller qui passe pour de gros méchants rétrogrades), on nous sert une histoire de guerre confuse entre des Aristocrates et révolutionnaires riche en rebondissements et en péripéties.

On nous sert aussi des personnages plutôt bien écrits et intéressants pour la plupart qui portent la série, un casting plus que suffisant qui nous tiens en halène durant tout l'anime. Les cinq héros sont agréables à suivre (sauf Wufei). Parlons du cast féminin aussi qui avec Relena qui joue le rôle de la vrai héroïne dans cette histoire. Sans oublier les bad ass que sont Noin, Sally, Dorothy (que j'aime moins) et surtout Lady Une qui est de loin mon perso préférée de la série. L'anime baigne d'ailleurs dans cette ambiance semi-abusée à l'image de Heero déchirant son carton d'invitation à l'anniversaire de Relena dans l'épisode 1 et qui caractérise la mentalité de beaucoup de personnages, cela cause quand même des tords au point de rendre certaines scènes débiles ou de pourrir les répercutions des attaques de nos héros sur le monde qui les entourent. Le reste du temps, ça reste suffisamment travailler et cela apporte beaucoup à l'ambiance générale.

En terme d'animation, la série reste dans une certaine régularité. La plupart des épisodes sont correctement animés, d'autant qu'il y a souvent des séquences de combats spatiaux dans les épisodes. On peut admirer la qualité plutôt conséquente de l'animation d'on fait preuve la série la plupart du temps.

Le plus gros problème de Gundam Wing reste que la série se targue de porté une histoire chargée en géopolitique et en révolutions constantes, sauf que la série n'en a clairement pas le temps. Le rythme des épisodes s'accélère très vite, on se concentre suffisamment peu sur certains aspects du scénario et nous n'avons pas le temps de nous concentrer sur certains personnages importants (comme Relena qui ne réapparaît pas avant la seconde moitié de la série ou Zechs qui va et viens). Pour dire, il y a deux épisodes fillers servant à rappeler les faits histoire que l'on se rappelle bien de ce qu'il s'est passait tant l'Anime fait du 200km/h. Les scénaristes ont visiblement eu du mal à se faire au format de 49 épisodes. La fin, assez bonne, souffre aussi de ce problème majeur et il très largement recommandé de regarder Endless Waltz, l'OAV concluant la série.

Ce qui est au final sympathique n'a pas le temps d'être peaufiné et c'est bien le plus gros problème de cette série. Wing fait le minimum syndical sur pas mal de points et c'est dommage.

Mais pour ce qui est de l'initiation à Gundam, est-ce que ça marche ?
Et bien oui. Et c'est exactement ce qui a fait que beaucoup d'occidentaux ont adhéré à la série et à Gundam par la suite. La série (comme beaucoup d'autres séries Gundam hors UC) explique vite fait les choses, pas besoin de bases énormes pour profiter de la série. Si vous aimez le genre Space Opera, le Drame et les gros robots qui ressemblent à des jouets. Vous risquez d'aimer Gundam Wing et c'est exactement ce qui a dû se passer avec les personnes ayant tâter Wing à la fin des années 1990. La série n'est pas exceptionnelle en soi mais elle fait un portrait assez juste de la licence pouvant permettre à n'importe qui de donner envie de regarder les autres séries.
Si vous aimez ce que vous voyez, il y a d'énormes chances pour que vous aimiez d'autres séries Gundam faisant mieux le job.

En conclusion, Gundam Wing est une série sympathique faisant le minimum pour qu'on l'aime. Si on l'a prend pour ce qu'elle est, elle est en soit sympathique même si fait d'autres séries Gundam ont fait mieux.

Il en reste un moment sympathique en compagnie de beaux gosses dans des "Jouets" (mais vraiment). Je conseille aussi à 100% le visionnage de Endless Waltz, OAV qui conclue la série en beauté. Il est aussi sur Crunchy Roll.