Meet the Mongrels

Excellente série que ce Mongrels (grosso modo "Bâtards" en français) racontant le quotidien mouvementé d'animaux sauvages et domestiques, à savoir une chienne de race égocentrique, un renard flegmatique et maladroit (plus ou moins le vrai héros de la série), un gros matou assez bébête et une femelle pigeon au fort caractère, ayant pour point commun de résider dans la même cours d'un pub londonien.

Si l'on peut rapprocher, dans un premier temps, la série avec Fur Tv (pour le concept marionnettes et humains cohabitants dans une ville anglaise), Mongrels m'évoque davantage une extension en série du film Les Feebles (gros délire de Peter Jackson où l'on suit les déboires d'une troupe de cabaret le jour de leur grande première) l'humour scatologique et sexuel étant de la partie (mais pas le gore, ou vraiment par petites couches) même si distillé avec une certaine "classe" faisant que ça passe très bien sans choquer (je mettrais peut-être plus ça sur le dos de l'habitude, ça fait quand même un petit moment que le "trash" a atteind le monde des séries.)

Pas de note maximale car la série à tendance à user et abuser de références culturelles très anglo-britanniques, ce qui rend certaine vannes incompréhensibles pour un public français (à moins de bien connaitre les médias d'outre-Manche), en plus de s'imposer un passage musical par épisode pas toujours marrant (bien que le Fuck Chicken du tout premier épisode est juste à crever de rire..).

A ce titre, les musiques utilisées dans la série (dont celle du générique) sont très sympas et l'on peut y entendre une large playlist de tubes.

En conclusion, une série à découvrir, assez régulière dans son délire et ses épisodes (à savoir que même les plus faibles restent agréables). Mention tout de même au pilote et à l'épisode d'Halloween de la saison 2.