On ne peut pas faire plus britannique que Mum, oh no we don't. Il faut avoir cette dose de folie camphrée à la bergamote pour arriver à fabriquer un tel objet qui se trouve à une certaine intersection entre Tchekov, Jane Austen et Little Britain.
A mon humble avis, l'auteur s'est un peu trop pris d'amour pour ses personnages, au point de tirer un chouïa sur la ficelle ; Mum eut pu être resserré sur juste 2 saisons qu'il serait parvenu à nous mener à son propos final sans quelques longueurs et langueurs. Mais, finalement, on n'en voudra pas à Stefan Golaszewski car ses personnages ont tous une fêlure agréable/douloureuse à suivre, et ces trois saisons lui ont permis de créer quelques scènes d'anthologie inutiles, mais utiles et précieuses vu qu'elles sont d'anthologie.