La Fistinière

Saitama, jeune homme d'une vingtaine d'année, vient de perdre son travail. Désœuvré face au monde du travail qui le rejette, il sauve quasiment par inadvertance la vie d'un gamin pourvu d'un charmant menton fessier d'un monstre-homme crabe au design absolument ridicule. C'est alors que tout s'éclaire, il va devenir un héros freelance !
Seulement voilà, il tue désormais tous ses ennemis d'un seul coup de poing et de facto se fait chier. Ce pitch absurde et parodique nous laisse craindre le pire, ne va t'on pas finir par tourner en rond au bout du deuxième épisode ?

Eh bien non ! Tous le savoir faire de one punch man réside dans sa faculté à briser les codes "classiques" du shonen pour s'en amuser. Le héros est déjà super fort, démesurément, toutes les phases chiantes d’entraînements et de dépassement de soi inhérentes au shonen sont ainsi évités.
On découvre également que Saitama n'est pas le seul héros ! Les héros sont en réalité une caste socio-professionnelle à part entière et si Saitama au début freelance veut se faire rémunérer pour son travail il doit alors rejoindre cette association. Les héros y sont rangés dans des classes en fonction de leur puissance du rang S au rang C. Et rien que ça c'est génial, parvenir à glisser une petite parodie du monde du travail et de ses déboires dans un anime un peu bourrin relève pratiquement du génie.
Et les combats alors ? Les combats, centres névralgiques de l'histoire sont absolument dantesques, dotés d'une animation fluide et épique ils parviennent à décrire parfaitement toute l'envergure titanesque voire mythologique des combats.

Ajouter à cela de l'humour absurde comme s'il en pleuvait, aucun fan service nul à base de sein et de petite culotte, des petites références ou clins d’œil à d'autres animes plutôt bien vu et vous pouvez être sûr d'être devant l'animé de l'année.

Lisez aussi les mangas dont la parution court toujours, deux versions pour deux fois plus de plaisir !