Ce qui est dommage avec cette saison c'est que tout était assez prévisible, sans pour autant être désagréable à regarder. On se doute que Alex va devenir parano pour rien.. mais en fait ouhlala non, elle se fait prendre comme une bleue dans un guet-apens. On se doute que Chapman va se faire chopper tôt ou tard. On se doute que le bébé de Daya n'est pas mort (et ça c'est bien dommage).. Bref, pas de doute permis sur la qualité des rebondissement.

Mais. MAIS. Mais on traite un peu tous les personnages aux petits oignons, tout ceux qu'on avaient déjà pas bien oubliés dans les deux premières saisons ont droit à un approfondissement qui vous fera encore plus aimer ou détester telle ou telle détenues (voire de Caputo, parce que lui, c'est pas comme Healy qui est mi-connard/mi-pathétique, lui, tu le vois faire ces conneries, tu te dis que t'aimes quand même pas mal sa moustache, et que son groupe le rend un peu loser, mais le loser attachant). Faut dire qu'en se débarrassant de l'entourage de merde (sauf son frère, son frère est drole, alors que sa soeur est lourde) de Piper, on gagne du temps à l'écran.

Par contre, là où Meredith Grey était une tête à claques et Walter White est un anti-héros intelligemment construit, Piper est une juste une petite conne de merde qu'on essaye même pas de nous faire aimer, et qu'on adore même pas détester. Elle pue du cul comme jamais un personnage n'avait puer du cul, elle est pathétique, je ne sais pas ce que les scénaristes ont en tête, hormis la faire devenir une grande conne qui va encore une fois se faire choper, et voir sa peine rallongée, le meilleur moyen de faire continuer la série.

Bonne saison, débarrassée d'un fil rouge un peu surfait dans la saison 2 (Vee, ça allait deux minutes..) avec une scène finale qui fout le sourire.

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