un homme sage, une femme intelligente et shekina

Cette mini série peut tout à fait se regarder comme un long film. Il s'agit d'une sorte de conte psy rituel du sens de l'espace temps vital. Dans ce monde, Dieu est parait il mort, la quête commence dans une ancienne Yechiva désaffectée ou plutôt réaffectée à des lofts privatifs. Le premier épisode débute dans un de ces appartements, au cours de la fête d'anniversaire de l’héroïne. Cette cérémonie célébre les 36 années de vie remplie de souffrance, de virtuel, de jeux, de drogues et surtout d'oubli de soi. Il se produit un miracle comme chaque jour que dieu fait mais l'héroîne, conceptrice de jeux virtuels avec des bugs, jeune "femme" plus très jeune, interloquée par ses résurrections répétitives, va commencer sa quête initiatique et rencontrer un jeune homme qui n'apparaitra physiquement que dans le troisième épisode au cours duquel tous deux vont mourir ensemble dans la chute symbolique d'un ascenseur.

Dans un monde sans père, le héros et l'héroîne, sortes d'allégorie du masculin et du féminin vont devoir chacun et ensemble découvrir le sens de leur mort et donc franchir le mur séparant les deux espace temps limités. Un chat, un poisson en aquarium, un SDF avec et sans chaussure, un épicier ami, une psychologue faisant fonction de mère chez laquelle le mot folie est interdit, des miroirs, des escaliers meurtriers et plein de clins d’œil.

A regarder plusieurs fois en boucle spiralée afin de sortir des séries insensés.

Bonne dégustation