Pretty little liars se présente comme le mélange d'une série policière et de gossip girl, ce qui va bien évidemment la destiner à un certain public, plutôt adolescent et plutôt féminin. Mais si l'on accepte ces conditions de départ, il faut admettre que l'intrigue est addictive : il s'agit de découvrir l'identité d'un mystérieux maître chanteur qui signe ces messages d'une simple initiale : A. Révélations et fausses pistes s'enchaînent, qui ramènent toutes à la nuit du meurtre d'Alison, dont nous suivons les amies. Le foisonnement des indices et des rebondissements conduit à l'apparition de petites incohérences scénaristiques, éclipsées à mon sens par les figures des quatre héroines, qui ont chacune un caractère propre, affirmé au long des épisodes. Alors non, ce n'est pas la série de l'année, mais elle reste un bon souvenir de visionnage. Petit plus : la bande son, de qualité.