Puri-purizun ai no purizun

Cet animé est plutôt indescriptible. C'est très drôle, mais ça repose surtout sur quelques idées :
- Déjouer totalement les attentes du spectateur au niveau des tournures scénaristiques ou de la logique des choses. L'histoire peut être résumée simplement, mais toutes les péripéties doivent être dingues. Et elles le sont. La technique reste bien exploitée avec des trucs de taré qui arrivent et au plan suivant ce qu'on pense être la suite de l'événement, alors qu'il s'agit d'autre chose.
- Faire du fan-service avec le personnage de la vice-présidente. A la fois une caricature, un running gag et un moyen sans subtilité d'exciter un ado en chaleur, le seul truc qu'on ne peut pas reprocher à ce personnage c'est que fondamentalement, c'est un personnage qui a des principes et c'est cool. Mais pour le reste c'est juste un prétexte à voir des seins (qui font le triple de la taille de sa tête), une nana qui transpire en permanence et puis l'occasion de voir un peu le bas aussi (les angles de caméra sont ridiculement drôles à ce niveau-là).
- Dénoncer et apprendre des choses, à sa manière. C'est sans doute de la sur-analyse, mais en 12 épisodes, ça parle pas mal du voyeurisme, de ce que la société considère comme dépravée alors qu'elle est motrice de tout cela, et pour ce qui est d'apprendre des choses, c'est bourré de références à des légendes ou des faits historiques et ça s'insère dans l'histoire de façon hilarante.

Pour résumer j'ai bien ri devant l'absurdité des situations dans lesquelles les personnages se trouvent, mais c'était quand même bizarre.