Originalité, quand tu nous tiens.

Décroché au bout d'un épisode et demi, lassé par les clichés usés jusqu'à la corde, les invraisemblances, et quelques autres trucs qui m'énervent.
Alors au rayon des poncifs ressassés jusqu'à l'os, nous avons le hacker, personnage ultra original, du jamais vu mesdames et messieurs. Car oui le héros a pu apprendre facilement pendant ses années de prison à hacker un casino sans doute aussi bien gardé que son ancienne geôle. Attendez...dans quoi j'ai vu ça aussi....Ah ouais: How to sell drug online (fast), Millenium, Criminal minds, Bones, Lupin...etc. On pousse même la subversion jusqu'à nous imposer le sempiternel tableau sur lequel sont affichés les photos, coupures de journaux, couvertures de magazine, en rapport avec sa vengeance.

Au niveau du casting, nous avons une galerie fort reluisante aussi:
- Monsieur je suis revanchard,
- Monsieur je suis méchant (très très méchant ! bouh! pas bien !),
- Monsieur je suis gentil et homosexuel (la case "présence d'un personnage homosexuel",qui est dans le cahier des charges de toutes les séries de nos jours, étant bien sûr cochée au bout de quelques minutes),
- Mademoiselle je suis belle et rebelle, j'ai un tatouage et un blouson en cuir, mais je prépare un master de neuropsychiatrie,
- Monsieur je suis un gorille costaud (avec une voix insupportable en VF, on dirait Mystérion de South Park), mais avec un cœur tendre qui bat à l'intérieur...

Concernant les invraisemblances scénaristiques, une bonne fusillade en ville passe inaperçue, la victime, envoyée à l'hôpital après cet "avertissement", n'est même pas interrogée par la police. Je sais qu'on est au Mexique, mais quand même.

Le tout est noyé dans une nuée de dialogues insipides et caricaturaux, et dans une avalanche de flash-back qui donnent la nausée.

Bref, décroché rapidement, trop rapidement, tous ces défauts accumulés trop vite ont fait que j'en n'avais plus rien à foutre de cette histoire dès le premier épisode.