Raised by Wolves
6.7
Raised by Wolves

Série Max (2020)

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Episode 1 à 3


Des morceaux de spoiler partout dedans


Plan réchauffé sur un vaisseau alien en plastique thermo-moulé générique sans âme. Le Dacia Duster de la SF se crashe sur une exoplanète générique type "Kepler XYZ". Une planète très très islandaise, en carte postale c'est sympathique pour les films aussi.


Deux androïdes consanguins mono-expressifs en costumes latex moulants turquoise en sortent. Les conséquences sans doute d' une soirée trop arrosée avec un certain David, un copain androïde, cousin-papa-frangin. Situé plein nord de l'espace.


Le créneau lamentablement foiré par Mother, le Duster finit dans le fossé. Le malus va faire encore plus de dégâts que le crash.


Mother -on va l'appeler Jacqueline- sert de réchaud camping gaz pour le développement des embryons, les embryons sont cultivés en série dans des tupperwares. Du fait que c'est de la SF, on sent que le réalisateur, Riri, c'est fait plaisir, il a mis la double dose question turfu et bidules techno-quechua.


Father -l’androïde mâle donc- on va l'appeler José ce sera moins impersonnel. José fait constamment des vannes de mort et construit tout le village à partir de rien en mode Bear Grylls. Vilain androïde cisgenre machiste qui reproduit le modèle traditionnel au fin fond de l'espace. Il va prendre cher plus tard.


La Jacqueline elle va lui mettre violent. Elle lui mettra sa pattée façon triple axel retourné option arrachage de tripes à mains nues. Elle rigole pas la Jacqueline, elle est sauvage. Comprenne qui pourra.


Mother -Jacqueline donc- ne tolère pas que l'on pense ou agisse différemment qu'elle. En bon tyran domestique féminin hystérique et misandre elle déboîte le José façon équarrissage industriel. On sent l'expertise de la professionnelle en pleine action. Il méritait le José il avait encore oublié de mettre les patins pour rentrer dans le cabanon, cisgenre de mort.


La Jacqueline elle crie comme un putois en pleine crise hémorroïdaire quand l'enfant-tupperware-chinoise tombe dans le trou. Le temps s’arrête, on sent tous le poids de l' actor studio, ça transperce littéralement l'écran, ça pique, on en pleure, les rétines saignent.


Le José il a mangé aussi concernant des divergences sur l'éducation de "Mowgli", le seul gamin qui a survécu de la portée de l'épisode 1. Les autres sont morts de la peste, du covid ou sont tombés dans des trous, le darwinisme survival of the fittest tout ça. Faut suivre l'histoire est dense tel le medium spongieux d'un meuble ikea.


La Jacqueline elle défonce tout le monde tout le temps en mode Belzébuth sous stéroïdes. Elle prends d'assaut le vaisseau Dacia Duster amiral et retourne l'ensemble de l'équipage sans transpirer une goutte, pire qu'un chomiste acculé en fin de droits.


Dans l'épisode 3, on peut apprécier la jeunesse de Marcus. (le viking double face à la coupe mulet) Mad max cumulé à une ambiance grandiose digne des temps glorieux de la DASS. On fait des sessions de catch bon enfant entre copains de la DASS avec des sac à dos-ventilateurs. On comprends la genèse du pourquoi adulte il porte un mulet, le trauma du ventilateur dans le dos, le poster de Candeloro dans la cave de la direction ça laisse des traces.


On sent la parenté avec le Prometheus, cette série c'est son cousin hydrocéphale avec deux pieds bots et un œil de verre.


Des indices :


Jacqueline saigne blanc du nez et est légèrement borderline tout comme son cousin-papa-frangin eul David. Il y a des xénomorphes mais pas comme dans Alien, un peu comme des gros chats pelés qui font les poubelles en chicotant un villageois sur le passage pour l'apéro.
Des vaisseaux Dacia Duster, des colons de l'espace, la cryogénie, des embryons picards surgelés, des androïdes avec un pet au casque, du mysticisme hélio centré. La check list est pleine, elle en déborde.


Mise à jour épisode 4


----Spoilers dedans----


La Jacqueline elle se fait une session cache-cache de nuit avec le Mowgli mais triche en utilisant ses super pouvoirs de grille-pain volant. L'ensemble du casting va finir par tomber dans ce trou, ça ne va pas louper.


Pendant ce temps, la scientologie héliocentré du turfu se retrouve coincée sur Kepler bis. Dans le désert les disciples dépourvus de leurs gadgets techno-quechua et de leur vaisseau Dacia Duster Amiral rétrogradent rapidement en témoins de Jéhovah troisième classe. La descente est brutale. Comme ils s'emmerdent, rapidement ils se mettent à vouer un culte à une sombre caillasse cosmique qui émet des larsens.


Le couple infiltré -grands admirateurs devant l' éternel Philippe Candeloro et de Ravaillac- réussissent un putsch mou, prévisible et sans envergure en supprimant le Jim Jones local après une intrigue digne des feux de l'amour.


La Jacqueline -devenue Jacqueline Mengele pour tuer le temps- s’exerce à l'acupuncture hardcore sur les réfugiés du camp qu'elle dirige. Entre deux charcutages, elle s'offre une petite session dans la matrice afin de se faire un replay des ses meilleurs moments d'hystérie congénitale, au calme. Un grand moment de cinéma, j'ai pris des notes.


Le José -dorénavant totalement dépourvu de la moindre trace de cou*lles- essaie de se refaire auprès des campeurs.


Il tente un top chef avec le Mowgli mais la recette à base de concombre-poison est étonnament un échec après analyse. Pour ne pas perdre la face, le José essaie d'initier Mowgli et les autres campeurs au meurtre de chat-xénomorphe en captivité. Une sorte de kho-lanta sous acides. Ce n'est pas très sport comme méthode pédagogique mais ça porte rapidement ses fruits.


En effet une des participantes a massacré le gros chat et après une période de remords compréhensibles c'est mise à bouffer ses entrailles crues sans même penser une seconde à regarder la carte des vins.


Dans l'espace personne n'entends Ridley Scott chier ouvertement et en permanence sur un univers qu'il a contribué à créer, trouver ça parfaitement normal,
le public demander un deuxième service, le tout dans l'euphorie la plus totale.


Bisou

rewind
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le 3 sept. 2020

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