De nos cendres incandescentes émane une clameur

Si la première saison de Re: Zéro avait su briller dans mon cœur, je ne m'imaginais cependant pas à être autant surprise par sa deuxième saison.

La saison se conclut, il faut donc faire table rase de ce qui a été, pour moi, une des plus incroyables expérience de visionnage depuis ma lancée il y a sept mois.

Coupée en deux cours, j'avais d'abord été tenté d'exprimer mon ressenti global sur la saison, mais je me rend finalement compte que nous sommes face à deux parties bien distinctes.

SPOILER ALERT

Cette deuxième partie contrebalance complètement avec la première, offrant toujours des épisodes avec une tension à couper au couteau, mais laissant enfin la place libre à tout le reste du cast.

Que ce soit Ram, Otto ou même la mystérieuse Elza, tout le monde a enfin droit à une backstory digne de ce nom, et s'offrent même le luxe d'avoir droit à des scènes cultes. Le rythme perd complètement les pédales, avec 10 épisodes sur 12 de 30min, du jamais vu sur ces dernières années. Alors, certes, on libère un peu de pression pour offrir un spectacle moins violent et douloureux à regarder, mais on obtient des combats d'une puissance phénoménale et des réponses sur le passé de Emilia.

Emilia, grande oubliée de la saison 1,se taille enfin la part du lion et s'offre un développement qu'on attendait avec impatience. Sa relation avec Subaru évolue avec une séquence dialogue mâture et bien construite avec de véritables questionnements sur la vision trop fantasmée qu'il a d'elle.

Avec une conclusion tout en douceur et apaisement, on attend maintenant de savoir si la prochaine saison arrivera à égaler la performance narrative de la concernée.