Chapeau bas, Monsieur Hochet.

Au détour des suggestions YouTube, en fin de nuit blanche, je suis tombé sur Relationship de Timothée Hochet. Son nom ne m'était pas totalement inconnu (notamment pour avoir réaliser Super Crayon sur la chaîne de M.Sommet). Je regarde le premier épisode et je le trouve criant de réussite.
Le jeu est honnête, les dialogues sont très bons (j'ai sentit une petite brise A. Astier dont je suis un énorme fan), la mise en scène est maîtrisée, efficace et créative.
Et me voila à me manger les huit épisodes, d'une traite. Au sortir, quelques parallèles viennent en tête comme 500 Days of Summer de M. Webb, mais rapidement, on comprend bien que cette oeuvre trouve son originalité et se démarque par plusieurs procédés habilement maîtrisés par son créateur, du reste de la production (amateur ou professionnelle) audiovisuelle qui tente de parler d'amour.
Ici on parle de la vie, de ces hauts, de ces bas avec une simplicité et une authenticité qu'il est de plus en plus rare de trouver. Et ça fait du bien.
Une excellente découverte par hasard, et ce n'est pas la première fois que je revisionne certains moments de la série.