La série de films Resident Evil bien connus pour ses nombreuses bouses en nombres à base de cascade de bas étage, de personnages sans saveur et d’une originalité aussi rechercher qu’un film de série B revient en force avec une première saison d’une nouvelle série de films d’animation qui par le passé surpasser largement les films comprenant Milla Jovovich, sur Netflix comprenant le faible nombre de 4 épisodes d’une durée de 25 à 30 minutes montre en main. Cette mini série fais suite aux précédents bons films d’animation dans lequel celui-ci met de nouveau en avant les protagonistes Léon S Kennedy et Claire Redfield en pleine enquête à la recherche du nouveau méchant en ambition de pouvoir et de vengeance. Produis et réaliser par Eiichiro Hasumi, connu pour de nombreuses adaptations de série live et autres produits dérivés, revient en force avec la licence populaire de Capcom en bien, comme en mal. Un projet d’animation aussi convaincant, captivant et bienveillant que les petits frères ? C’est l'heure de réflexion.


Que vaut le dernier projet de Capcom de la plus célèbre saga du Survival Horror ?


L’aspect de la narration se concentre en 2006 et donc ne suit absolument pas les derniers évènements actuels en matière d'arc narratif et propose une structure en plusieurs temps voulant partager le récit entre le passé et le présent en fonction des nouvelles informations donner par les différents personnages à l’écran. Celui-ci comme beaucoup d’autres auparavant ne propose rien d’extraordinaire et suit vraisemblablement un cheminement des plus classiques de ce qu’on nous propose de nos jours.
La peur n’est absolument pas au rendez-vous et signant pour un projet filmique dit Resident Evil, je m’attendais quand même à voir surgir de vilaines bébêtes monstrueuses et alléchantes, mais bien évidement que non et les seules misérables créatures en vision ne font pas plus peur que les vieux zombies des épisodes 5 et 6 de la série. Encore une fois, la vision de la peur laisse place à l’action pure et dure en manque total d’immersion et de sensations fortes.
Je ne parle même pas du traitement des personnages qui sont littéralement mal exploités et pour une grosse partie, ne servent strictement à rien du début à la fin. Seul Léon a subi un traitement plus ou moins intéressant en ayant plus de 50 pour cent du temps la caméra braquer sur lui, mais concernant Claire, c’est la mort la plus totale. Il faut quand même n’avoir jamais vu la série pour oser proposer une intervention aussi pauvre et imparfaite du personnage qui aurait bien mérité un meilleur agencement, surtout quand son frère d’armes fait partie de l’histoire. Ayant subi les mêmes tortures que Léon et proposant une femme forte du jeu vidéo, c’est clairement une honte de proposer une narration désastreuse du protagoniste qui ici ne présente pas mieux qu’une plante bleue en plein milieu de l’Antarctique.
L’esthétique est malheureusement le seul point positif dans toute cette histoire et c’est tristement dommage, car celle-ci est vraiment plus que correcte dans son ensemble. Bien sûr, on n’est pas non plus dans la meilleure animation de tous les temps, mais clairement cela envoie du lourd et cela fait chaud au cœur. Une direction artistique du tonnerre qui suit une CGI vraiment propre et très loin d’être aussi médiocre que beaucoup de projets d’animations récents, en terminant avec une colorimétrie respectable et plaisant pour la rétine.


La partie montage et découpage est elle aussi ratée dans une grande partie et cela se ressent à plusieurs moments, mais surtout lors du passage avec Claire qui casse carrément l’ambiance en imposant une série d’enquêtes qui n’arrive presque à rien et ne propose en soi rien de spécial. Le rythme se ressent alors briser à chaque épisode et l’on souhaite un retour à Léon le plus vite possible.


Les personnages manque d’émotions et de charisme sur tout le long et ne parlant même pas de l’antagoniste qui semble s’être perdu de licence avec un charisme limité et sur lequel aucun sentiment n’est réciproque. Franchement, c'est une grande déception dans l’ensemble des participants qui était bien meilleure dans les précédents longs métrages et qui propose une véritable expérience. Un Léon trop proche d’un balai de service, suivi d’une Claire sans émotion et d’un vilain sans autorité et tristement pauvre en contenu, voilà un casting comme j’aimerais ne plus jamais voir à l’avenir.


En conclusion, une mini série qui n’importe rien au lore de Resident Evil et encore moins pour les fanatiques du coin et la déception est lourde. Une narration bâclée en seulement 4 pauvres épisodes bien trop courts, suivis de nombreux personnages manquant de matière, mais surtout d’innovations et d’une peur qui se fait toujours attendre officiellement et qui je pense prends un train SNCF comme transport en commun. En soi, une royale perte de temps qui malgré une esthétique au poil, ne remonte pas la piste glissante et s’enfonce toujours plus profond dans les abysses d’un néant sans fin. C’est à se demander si les films de Paul W.S Anderson ne ferez pas mieux en termes de propositions.

LemodeMinuit
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le 12 juil. 2021

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