Courir, c'est....

Il y a 4 ans, dont en 2017 , j'avais commencé à regarder cet animé. Résultat, je l'ai drop après 2 épisodes car les animés de sports n'était pas un monde pour moi. Tout comme cette animé, réciproquement, en ma qualité d'ancien sportif intermédiaire, j'ai un moment fait de l'athlétisme pendant une année de ma vie. Ce sport est, à la fois répétitif mais aussi un gros travail de motivation. Un beau jour pendant mes années de travail sportivement éreintant, je suis comme Kiyose Haiji, blessé un jour, en plus de la motivations des résidents des Bambous Bleus égal à -10. Globalement, je me suis clairement identifié dans cette œuvre. Bref, j'épargne le résumé et détail de cette pépite, allons à l'essentiel !

Les animés qui vont me plaire sont généralement ceux qui portent le mieux leur propos, leur histoire à l'écran. Que cela soit un animé court ou long, un animé se doit de temps en temps être explicite dans son histoire lié à l'implicite des personnages les plus emblématiques ;
Ex : Tohru Honda dans Fruits Basket , capable de réconforter le cœur de son entourage à la fois borné, têtu mais imprévisible de ces sentiments ou dans GTO, Eikichi Onizuka, le professeur au charisme incroyable qui en a vue des mûres et des pas mûres à la machination fourbe de ces élèves.
Même si une histoire est bête et simple, si la réalisation est inventive et rigoureuse ça se placera plus haut de mon cœur qu'une série plus profonde qui présente de la redondance. Comme l'a dit un de mes chers éclaireurs, Darkandre, il est difficile de se plonger dans un animé purement sportif et la clef, des tournois et des compétitions et/ou un scénario trop génétique. En l'occurrence et à l'exception évidente, Kaze ga tsuyoku fuiteiru est en un des animés sportifs les plus satisfaisantes et originales que j'ai pu voir, ne serait-ce par la maturité de la motivation et de l'évolution de ses personnages et du fait que chacun progresse sans s'attarder sur des complications copieux, superflus et excessif qui chez d'autres animés peuvent durer toute une saison. Et ce qui va la consacrer chez moi c'est cette cohésion qui à mon sens n'a jamais aussi bien trouvé sa place qu'ici. Voir se prêter au jeu afin d'avoir un petit plus dans leur avenir professionnel de cette animé sportif, c'est un bonheur, aussi émotionnellement forte de tous les instants. Les disputent s'enchaînent, la solidarité se brise, la motivation se barre à toute vitesse et chaque moment, après ces situations de faiblesses est pleine de sens et à toute son importance. C'est un crève-cœur à la motivation et un festival à la fois complètement débridé et maîtrisé. J'ai ri pour eux, j'ai ri de part des moments où la tension baisse et la petite retrouvaille par la conciliation laisse présager une blague inattendu qui calme les humeur de chacun, j'ai ri et pleurer pour cette objectif tant convoité, alors que dans un animé sportif, rare sont ces scènes où le lecteur lâche un sourire et des larmes de joie.

De manière général, c'est un animé qui à toute sa polyvalence ; scénario, sport, vie à la fac, amitié, comédie, drame... sur un style graphique qui montre simplement la curiosité de son auteur, l'accomplissement d'un objectif personnel atteint, toucher le cœur du spectateur, montrer que dans la vie, courir ne se résume pas forcément à fuir et à affronter ses problèmes, courir à un autre sens beaucoup plus implicite, c'est mettre un jambe devant l'autre en faisant des bond, non je rigole, courir est la meilleur forme de liberté, marcher au de-là du vent. En soi, c'est une série au rythme parfait qui te fait passer à la fois, les gros obstacles de la vie, l'amitié par la solidarité, par toutes les nuances du spectre émotionnel en un seul épisode et pourquoi pas, l'envie de trottiner dehors peu importe le temps. En bref c'est la plus formidable mise à l'écran d'un animé sportif que j'ai jamais vu, en plus, mention spécial aux endings, doux et rythmés, bien plus synthétique que les openings.