Il y avait un lapin ?
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le 27 déc. 2018
10 j'aime
Au premier abord nous avons un anime qui aborde la sociabilisation adolescente d'une manière subtile en utilisant des phénomènes paranormaux appelé << syndrome de la puberté >> pour entrer dans des thèmes, tels que le cyber-harcélement, l'abandon, la solitude etc etc...
C'est habile mais c'est sans nous rappeler la saga monogatari où Araragi enquête sur des damoiselles exposés à des malédictions et les sauvent en s'exposant dans leur intimité psychologique afin de résoudre leur problèmes.
On retrouve également le coté blasé de My teen romantic comedy car le héros est quasi identique à Hachiman, il a des yeux de merlans frits étant donné qu'il voit d'un œil fatigué une société malade rempli de moutons et de focus.
Cependant, est ce pour autant un croisement de ces œuvres ?
Et bien pas tout à fait car ayant des ressemblances plus que fortuites, cette oeuvre à sa propre âme.
- On a pas de harem superflue, à la place on a un couple qui se forme rapidement et affronte les problèmes qu'ils rencontrent ensemble.
- Le syndrome de la puberté est une bonne façon de critiquer satiriquement la société d’aujourd’hui où les jeunes doivent suivre un code social ou porter une autre facette de soit pour s’intégrer.
- L'animation capte bien l'ambiance du light novel, à la fois douce et amer.
- Chaque arc est découpé en 3 épisodes ou pour le dernier, un film d'animation, ce qui permet d'aborder plusieurs thèmes en 12 episodes au lieu d'un ou deux.
- Les personnages sont réalistes et on peut facilement s'identifier à eux
Je met donc la note de 8 à Seishun Buta Yarou
- J’enlève 1 point pour la mise en scène qui est comme même très lente alors qu'on enchaîne 1 light novel par episode ainsi que le rythme hasardeux.
- L'autre point dû au fait que bien que le sujet est habilement traité, il en reste pas moins que le héros vient toujours à la rescousse de jeunes femmes, c'est peut etre marketing dans l'animation japonaise mais c'est dommage de pas aborder ce sujet avec d'autres garçons pour avoir plus de réalisme, comme ci ici la femme était la seule à subir des peines de coeurs ou etre victime de la société...
J'en conclus donc que c'est une bonne surprise et un anime phare sortie en 2018 car il a la malice d'être comme son affiche. On s'attend à une énième bouse haremesque avec pour premiere conquete une potiche déguisée en lapin, mais non.
L'affiche est à l'image de ce que veut montrer l'anime, un masque pour vous aborder mais ensuite une fois tombée il y a beaucoup à offrir car en s'attendant à rien, on en sort que grandit.
Créée
le 9 mai 2020
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