Le parcours de Sarah Breedlove, d’une simple lavandière à Mme C.J. Walker, première femme millionnaire afro-américaine, de ses débuts à vendre des produits pour les chevaux à sa mort…


Disons-le tout de suite : alors que je croyais que j’allais avoir un coup de cœur sur cette mini-série, elle m’a laissé de marbre. Pourtant, le sujet avait de quoi être intéressant et le casting était dingue ! Du reste, le sujet est très intéressant et le casting dingue. En tête, Octavia Spence joue superbement et comme d’habitude, c’est un plaisir de la voir. Quant au sujet, je pense qu’il aborde très bien les difficultés que les afro-américains rencontraient et rencontrent encore. De ce fait, j’espère que cette histoire parle bien à ceux qui ont toujours eu des cheveux « atypiques » (en me demandant ce que ça peut bien vouloir dire) et qui ont toujours eu des problèmes avec la couleur de leur peau… parce que moi… le visionnage a été une catastrophe !
Ça n’a pas dû aider le fait que je découvre à la fin du pilote que ce n’était pas un film comme je l’avais cru mais une mini-série mais, pour ma défense, le sujet n’est pas assez complexe pour durer une série, peu importe si elle est limitée. Et juste, tu sens que les producteurs l’ont un peu senti puisque le découpage est mal fait et le nombre d’épisodes… étranges. Quatre malheureux épisodes ou les trois premiers se suivent relativement bien puis sauts dans le temps à la moitié du trois et re-saut dans le temps pour le quatre qui est plus là pour boucler qu’autre chose. En fait, en voyant le pilote, je me demande si les producteurs n’avaient pas prévu une vrai et grande série mais que Netflix fut le seul à répondre à la proposition et leur commanda une mini-série de quatre épisodes. L’un d’eux ayant été tournés, ils ne purent/voulurent faire les modifications qui s’imposaient.
Enfin, bon, ce n’est qu’une hypothèse et ce n’est pas comme si la série était ultra-mauvaise, elle est même plutôt bonne, elle est même regardable. Mais c’est juste une énorme déception pour moi et je risque d’en garder longtemps un souvenir amer.

Créée

le 6 juin 2021

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