Servant
6.8
Servant

Série Apple TV+ (2019)

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Saison 1 : 7/10


Par bien des aspects, cette première saison de Servant rappelle fortement le fantastique gothique.

La première des qualités de la série, c'est de savoir implanter une ambiance. Dès le début, on plonge dans une situation qui fleure bon le bizarre. Le scénario part d'un fait qui est presque devenu un lieu commun depuis Le Tour d'écrou, de Henry James (le fameux roman qui a donné le film de Jack Clayton Les Innocents) : une jeune femme est engagée pour faire la nounou d'un bébé, dans une famille de la bonne bourgeoisie de Philadelphie. Jusque là, nous sommes en terrain connu : on dorlote le nouveau né, on le chouchoute, on lui change la couche et la grenouillère. Bref, toute l'attitude gâteuse des parents auprès de leur petit bébé...

Jusqu'à ce qu'un plan nous dévoile que celui-ci n'est qu'un vulgaire poupon en plastique. Mais un poupon auprès duquel on agit comme s'il était un véritable nouveau-né. Là déjà, on sent la réalité vaciller, et ce n'est qu'un début.

Car, pour cette bizarrerie, on a une explication (et ce sera bien le seul mystère qui nous sera expliqué pendant cette première saison). Le petit Jericho est mort à l'âge de 13 semaines. Pour éviter à sa mère, journaliste télé populaire, de sombrer dans la folie, le mari et le frère de madame ont décidé d'employer ce subterfuge. Donc, devant la mère, tout le monde se comporte comme si ce bout de plastique était un véritable bébé. Y compris Leanne, la nouvelle nounou, qui s'acquitte tellement bien de sa tâche qu'elle s'occupe du poupon même en l'absence de la mère. Comme un vrai.

C'est là que se glisse les premières touches de frayeurs. Subtilement, la réalisation, au fil des épisodes, va jouer sur la peur que tous les parents ont ressentie, cette peur de perdre son enfant par un des innombrables accidents qui peuvent survenir n'importe quand. Le discours du grand-père, dans le dernier épisode, insiste sur cette extrême précarité, cette grande fragilité de la vie d'un nouveau-né confronté à tant de dangers. Les escaliers, une fenêtre ouverte, ou simplement un instant d'inattention alors qu'il est sur sa table à langer, et l'accident arrive. La réalisation sait insister sur ces moments de dangers, et nous tient ainsi en haleine.

Le principe d'incertitude

Par petites touches, la réalité va glisser lentement vers l'absurde, le non-sens. Et c'est de ce glissement progressif que va naître l'angoisse qui baigne la saison. Plus on avance au gré des dix épisodes qui constituent cette saison, plus les mystères vont s'accumuler (que l'on ne va pas dévoiler ici, il faut bien vous laisser la surprise) ; et même lorsque, au dernier épisode, certaines réponses sont données, elles ne font qu'épaissir le mystère. Le but : faire perdre aux spectateurs tout rapport avec le réalisme. La série nous entraîne sur un terrain qui est le sien, le terrain le plus instable et dérangeant qui soit : celui de l'hésitation, du doute. Celui qui voit s'écrouler les certitudes. Tout est fait pour mettre les spectateurs mal à l'aise. Chaque fois que l'on croit comprendre quelque chose, un nouvel événement vient tout chambouler.

La réalisation porte une grande part de responsabilité dans cette réussite. Au sujet de Servant, on mentionne souvent le nom de M. Night Shyamalan, qui réalise deux des dix épisodes (le 1er et le 9ème), et il faut bien avouer que c'est sans doute là sa plus grande réussite de réalisateur. Ainsi, cet épisode 9 (sans trop en dévoiler, ne vous inquiétez pas) va jouer habilement sur la temporalité, embrouillant la chronologie au point qu'on ne saura plus vraiment à quelle période on se situe. Et voici les spectateurs un peu plus dans leurs petits souliers...

Cette décision de nous laisser dans l'incertitude est un des moteurs essentiels de l'angoisse née de Servant. Une incertitude qui va toucher tous les personnages : le bébé, Leanne sa nounou, les parents, l'oncle (interprété par un excellent Rupert Grint), et même d'autres personnages qui feront leur apparition au fil de la saison. Pour chacun, on en vient à se demander s'il est sain d'esprit ou non, et surtout qu'a-t-il à cacher ? Le soupçon touche tout le monde et contribue à déstabiliser le spectateur, d'autant plus que les épisodes jouent souvent beaucoup sur le point de vue d'un personnage.

House

Outre cette histoire de nounou (bizarre) et du bébé (étrange), l'autre élément qui rapproche Servant du fantastique gothique, c'est le lieu où elle se déroule. Certes, ici, nous n'avons pas le manoir ancestral perdu dans la lande britannique, mais cependant cette maison joue un rôle important dans l'ambiance de la série. D'abord, la quasi totalité de l'action se joue en intérieur, comme si nous étions coupés du monde extérieur. La seule connexion avec le reste du monde (notre monde réel ?) est la télévision (et, de temps en temps, une tablette). Sinon, on reste confiné dans cette maison que finalement, on ne connaît pas tant que ça, une maison qui paraît vite labyrinthique. Chaque recoin semble cacher un danger potentiel, que ce soit dans le hall d'entrée, les escaliers ou la chambre de Jericho. Repliée sur elle-même, cette maison semble agir selon ses propres lois physiques et temporelles, des lois différentes de celles du monde réel.

L'un des lieux essentiels reste la cuisine. Le père du bébé est un de ces cuisiniers populaires qui apparaissent dans des émissions télé, et il passe son temps à préparer des plats. Des plats pour lesquels il n'hésite pas à dépecer une anguille sans vraiment s'assurer qu'elle soit morte. Certains de ces plats, au fil des épisodes, paraîtront suspects. Et que dire du tas de viande qui pourrit sur la table ? Et de la garniture des choux dans le dixième épisode ?

L'une des réussites de Servant tient aussi à son rythme. La série sait prendre son temps pour créer une ambiance bien angoissante, qui s'alourdira au gré des épisodes. Le rythme est donc lent, mais les épisodes ne sont jamais ennuyeux, grâce à leur brièveté. Chaque épisode fait entre 28 et 35 minutes, et ce format très court permet de prendre son temps et de complexifier l'intrigue sans pour autant lâcher les spectateurs en cours de route.

En bref, tout est réuni pour faire de Servant une petite réussite du genre, bien écrite, réalisée avec minutie et interprétée avec soin.

Article à retrouver sur LeMagDuCiné

Saison 2 : 6/10


La saison 1 de Servant avait été une belle surprise, misant sur une atmosphère étrange et décalée ainsi que sur la peur qu’a connue tout parent de perdre son enfant. C’était bien rythmé, vraiment énigmatique et plutôt angoissant. En bref, tout ce que ne parviendra pas à reproduire cette saison deux, qui se révèle bien faible en comparaison.

Pour mémoire, la saison une se terminait sur l’enlèvement du bébé Jericho (mais était-ce vraiment lui ?) par sa baby-sitter Leanne aidée des mystérieux et terrifiants Tonton George et Tante May. On avait d’ailleurs appris que tout ce beau monde était rattaché à une secte jugée dangereuse qui avait officiellement disparu dans un massacre quelques temps plus tôt.

Telle est donc la situation lorsque démarre le premier épisode de cette saison deux, qui s’enchaîne directement à la suite du précédent. La police est prévenue, mais comment lui expliquer qu’une femme morte depuis sept ans, gourou d’une secte qui s’est décimée, a volé un bébé mort depuis des semaines ? Cette situation renforce un des aspects savamment exploité dans la saison une et que l’on retrouve ici dans les premiers épisodes, le décalage entre le monde extérieur et ce qui se passe dans la famille Turner. Sauf qu’ici, progressivement, cette folie gagnera le reste du monde…

La solution pour les Turner consiste donc à ne rien dire aux autorités et à faire leurs recherches eux-mêmes. C’est ce qui deviendra le point central de la saison : la recherche de Jericho. Une recherche menée essentiellement par Dorothy, sa mère, pour qui cela deviendra une véritable obsession. Tout sera permis pour arriver à ses fins : s’introduire illégalement dans des propriétés, lancer des messages personnels alors qu’elle est en pleine présentation du JT, et même enlever et séquestrer des personnes qu’elle n’hésitera pas à menacer et à brutaliser.

A ses côtés, son mari Sean semble être constamment incapable de réagir. Il est sans cesse dépassé par les événements et semble se contenter de suivre les autres, que ce soit sa femme ou son beau-frère Julian.

Car dans cette folie furieuse qui se dessine là, Julian, le frère de Dorothy, n’est pas en reste. Apercevant que la très fragile santé mentale de sa sœur semble se renforcer dans cette quête d’un enfant disparu, Julian va tout miser là-dessus, mettant en scène un kidnapping avec demande fictive de rançon, etc. Il va donc contribuer à compliquer encore la situation, puisqu’il contribue à faire croire à Dorothy que son Jericho, le véritable Jericho, est toujours en vie. Or, ce sera là un des dilemmes posés à Sean : faut-il laisser Dorothy dans ses délires ou lui ouvrir les yeux sur le décès de son fils, de nombreuses semaines plus tôt ? Un dilemme à l’image de la série, entre une réalité qui paraît trop lointaine, trop inadmissible, et une fiction coupée du monde.


Tout cela partait donc très bien. Le problème, c’est que, une fois ceci posé, la saison n’a pas grand chose à nous apporter. Lorsque se termine le dixième épisode, on n’est guère plus avancé qu’avant. La faute à un scénario qui veut à tout prix maintenir les énigmes (sur le bébé, sur Leanne, sur l’oncle et la secte). A force de ne pas vouloir apporter certains éléments de réponses qui feraient rebondir l’action, la série fait du sur-place. On pourrait presque dire : une saison pour rien.

Certes, ce jugement serait à nuancer.

D’abord, la saison nous apporte quelques scènes intéressantes. Les deux premiers épisodes, réalisés par Julia Ducournau (la réalisatrice de Grave et de Titane, qui sera en compétition officielle à Cannes cette année 2021) nous réservent de belles surprises, entre autre une scène d’hypnose régressive qui est sans aucun doute la scène la plus terrifiante de la saison. Ishana Night Shyamalan se révèle aussi une excellente réalisatrice lorsqu’il s’agit de planter une ambiance anxiogène.

Le problème, c’est que ce talent de réalisation se met au service d’un scénario qui n’est pas à la hauteur. La saison est répétitive, enfermée dans cette quête de Jericho qui n’avance pas. On fait intervenir des personnages extérieurs, sans que cela ne fasse avancer les choses. Tout ce que la saison nous montre, c’est une Dorothy enfermée dans son obsession, surjouée par une actrice qui en fait des tonnes et perd ainsi toute crédibilité. Toby Kebbell, qui tient le rôle de Sean, se contente de faire une tête d’ahuri tout au long de la saison.

Si l’on cherche de belles performances d’acteurs, il faut aller voir Rupert Grint et Nell Tiger Free, les interprètes respectifs de Julian et Leanne. Le premier est formidable en un personnage s’enfonçant progressivement dans son délire, se brûlant un peu plus les ailes à chaque épisode. Nell Tiger Free, quant à elle, est peut-être la bonne raison pour voir cette saison, tant elle nous offre une Leanne ambiguë, dépassée par tous ces événements, et qui va renforcer petit à petit sa détermination. A la fois bienfaitrice et maudite, victime et tueuse, Leanne devient le personnage autour duquel tourne la saison. Un personnage insaisissable, tour à tour émouvante ou inquiétante.

A côté de cela, la série cumule les procédés qui paraissent vides de sens ou qui ne servent qu’à faire du remplissage un peu sensationnel mais sans intérêt pour l’action. En faisant de la cave le lieu maudit de la maison, les scénaristes auraient pu avoir une bonne idée… si elle avait été exploitée, et non abandonnée bêtement au bord du chemin. Sinon, les vitres qui explosent ou les pannes de courant n’apportent rien, ni dans l’action, ni dans l’ambiance.

On ne peut pas dire que ce soit mauvais, mais cette dizaine d’épisodes laisse l’impression d’une saison pour (presque) rien. Dommage.


[article à retrouver sur LeMagDuCiné]


Saison 3 : 7/10


Nous voici quelques semaines après la fin de la saison précédente. Jericho a grandi et toute la famille semble avoir atteint un équilibre. Leanne vit au sein de la famille Turner, avec un statut un peu ambigu, à la fois membre de la famille et employée. Julian, l’oncle de Jericho, sort de cure de désintoxication. Tout semble aller pour le mieux.

Mais l’angoisse ne tarde pas à se manifester. Très vite, les craintes de Leanne envahissent l’écran. Dans la continuité des saisons précédentes, cette saison 3 prend la forme d’un quasi huis-clos, jouant beaucoup sur une opposition entre l’extérieur angoissant et l’intérieur rassurant. Dehors, c’est le monde d’où les membres de la sectes sont susceptibles d’arriver pour attaquer Leanne. Chaque passant dans la rue semble porteur de menaces. Chaque voiture qui s’arrête est une promesse de dangers. Du coup, malgré les tentatives de Dorothy et Sean, Leanne ne sort quasiment pas de la maison. Et, avec un plaisir sadique, les scénaristes multiplient les intrusions d’étrangers dans la maison, qu’ils soient cuisiniers ou ouvriers...

Ce sentiment de menace est encore plus important depuis l’arrivée d’une bande de jeunes SDF dans le parc, juste devant les fenêtres de la maison Turner. Des SDF qui prendront une importance grandissante.

Cette angoisse de l’extérieur atteint son point culminant dans un très bon épisode, le cinquième de cette saison, épisode qui, en de nombreux points, constitue un tournant dans la saison. Car l’un des avantages majeurs de cette saison, l’une de ses principales qualités, c’est qu’elle évolue au fil des épisodes. En gros, on peut affirmer que la saison 3 de Servant est en deux parties qui se répondent. Les positions des personnages s’inversent même entre le début et la fin. Ainsi, ce rapport anxiogène avec l’extérieur disparaît petit à petit pour laisser Leanne sortir de plus en plus. On croit pendant une partie de la saison que le danger provient de l’extérieur, de la secte que l’on imagine omniprésente, alors qu’en fait la menace est beaucoup plus proche.


Les différents réalisateurs, parmi lesquels on compte M. Night Shyamalan et sa fille Ishana, savent employer différents procédés pour faire naître cette angoisse. La saison joue beaucoup sur les vides, les trous : ellipses, dialogues que le spectateur n’entend pas (comme la discussion entre Leanne et le psychiatre dans l’épisode 9), angles de prise de vue qui réduit trop le champ, etc. Les images sont trop polysémiques et les dialogues sont remplis d’ambiguïté. Le hors-champ est très souvent employé. Le scénario se plaît à ne pas répondre aux questions que posent les épisodes, et quand survient une réponse, celle-ci ne résout pas toutes les ambiguïtés, mais en crée de nouvelles. L’imaginaire des spectateurs est stimulé pour remplir les vides.

La musique aussi joue un rôle important, créant une ambiance sonore dérangeante faite de bruits discordants.


La saison 3 de Servant possède aussi l’art de proposer des images fortes, comme celle liée aux insectes. Des insectes que l’on retrouve dès les premières images de la saison, et jusqu’à ses ultimes plans. Ainsi, au début, nous voyons Leanne faire une collection morbide d’insectes morts dans son armoire de salle de bain. Et le dernier épisode est marqué par une infestation de termites qui rongent la maison des Turner. L’image inquiétante en elle-même, est aussi parfaitement symbolique de ce qui est décrit dans la seconde moitié de la saison : le portrait d’une famille menacée d’implosion, ravagée par des luttes intestines.

Car l’action de cette saison va progressivement se resserrer autour de la famille elle-même. Petit à petit, les menaces ne viendront plus de l’extérieur, mais de l’intérieur même de la maison, du sein de la famille. Et c’est là que l’ambiguïté développée autour de Leanne prend ton son intérêt.

Les scénaristes de cette saison 3 s’amusent à poser de nombreuses questions autour du personnage de babysitter. Quel est son lien avec Jericho ? A-t-elle des pouvoirs spéciaux ? Et surtout (et c’est là la question essentielle de la saison) : a-t-elle une ambition particulière ?

C’est un jeu de rapport de forces au sein de la famille qui va se dérouler devant nous. Et c’est dans ce conflit que Leanne apparaîtra vraiment comme un personnage ambigu : elle est tour à tour pitoyable et effrayante, elle semble être sans cesse au bord de l’explosion et en même temps elle fait preuve d’une impressionnante et froide maîtrise d’elle-même, on la sent capable du pire, à la fois victime et potentiellement bourreau, à la fois soumise et cherchant à imposer sa volonté. Face à elle, Dorothy est une boule vivante d’émotions, et les personnages masculins paraissent complètement à la ramasse, dépassés, incapables de saisir les enjeux de ce qui se déroule autour d’eux.


Si la saison n’est pas encore parfaite, si certains arcs narratifs paraissent de peu d’intérêt, l’ensemble de cette cuvée 2022 est bien meilleure que la saison précédente, plus anxiogène, plus ambiguë, plus sombre, plus remplie d’une violence que les personnages ont de plus en plus de mal à retenir. Dans le dernier épisode, un personnages affirme que la fin approche. En effet, tout semble se mettre en place pour un affrontement final.


[Article à retrouver sur LeMagDuCiné]

SanFelice
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le 8 mai 2022

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