Mon médaillon touche à mon pénis

" c’est pas d’être un bon cogneur qui compte, l’important c’est de se faire cogner et d’aller quand même de l’avant " ça c'est Rocky Balboa qui l'a dit et Steve Stifler lui il a dit : " Si par hasard vous arrivez à retrouver votre bite enlevez le cellophane et servez-vous en ! "
Voilà ce qui me viens à l'esprit après avoir terminé cette première saison de Sex education. Une dose de leçon de vie, effet coup de poing mais qui laisse à méditer, mélangé avec une inspiration bien crue mais tellement criante de vérité !

Cette série est en effet bourré de vécu, de sensations de déjà vu, d'impressions d'histoires tirées de sa propre existence...etc. Pourtant jamais ( du moins je l'espère ) ce que vous allez voir à l'écran est exactement la retranscription de la réalité ! Mais ça c'est la magie de la "british touch", faire en sorte de dépeindre des situations totalement concrètes mais avec un humour complètement barré. Ce qui permet au spectateur d'être touché par ce qu'il voit, de ressentir les émotions voir même de partager les sentiments tout en étant totalement détaché par ce coté déjanté, presque irréaliste.

Et ça fonctionne super bien ! et surtout, surtout qu'est ce que c'est drôle ! c'est d'ailleurs, soit dit en passant, la principale qualité de la série : son caractère comique.

Chaque personnage est un cliché à part entière mais, ici, ce n'est jamais un défaut. Premièrement parce que sur une courte saison ( 8 épisodes ) on ne perd pas de temps. On comprend très vite qui est qui et c'est très bien pour le rythme !

Deuxièmement parce que ces clichés sont d'une importance capitale. Il y a un véritable côté breakfast club, avec des personnages qui sont stéréotypés dans leurs aspects primaires mais qui ensuite vont être traités en profondeur.

En somme, le phototype est introduit, selon moi, dans Sex Education comme une identification rapide des personnages mais qui ensuite ne va pas les "enfermer" dans leur propre image. Au contraire la série donne une profondeur qui est parfois vertigineuse.

A titre d'exemple, le personnage d'Eric, joué par Ncuti Gatwa, (qui est le personnage que j'ai trouvé le plus fou dans son traitement) n'est pas cantonné à être l'homosexuelle, féminisé à outrance comme il apparaît de prime abord. Il va représenté des notions très forte comme le déterminisme, l'amitié au sens large, l'abandon, les convenances, les prises de décisions...Etc.
Et chaque persos, qu'il soit principale ou secondaire va être traité de la même manière.

Sex Education est sans nul doute l'un de mes coups de coeur 2019 parce que la série réussi un combo diaboliquement plaisant : d'une part être une véritable ode à la tolérance et d'autre part être un traitement satirique de sujets primordiaux, qui sont ultras sensibles mais tellement ancrés dans nos existences à tous. Ces sujets sont très souvent des choses que l'on a pas envie d'aborder, ces situations sont très souvent des situations que l'on a pas envie de vivre et là, la série le fait pour vous ! alors laissez vous faire !