Six pieds sous terre par Marion Ollivier
Six feet under est une série HBO finie en 5 saisons chacune d’environ 12 épisodes.
L’histoire s’accentue autour d’une famille, les Fisher, vivant dans une maison pour le moins originale. En effet la famille est spécialisée dans les pompes funèbres de père en fils, leur maison accueille donc au rez-de-chaussée des enterrements quotidiennement.
Suite à la mort du père dans le premier épisode, l’affaire familiale passe des mains du père à celles des fils.
La famille est en deuil et doit se reconstruire. Il y a la mère, Ruth, les deux fils David (totally gay!) et Nate (totally perfect!),
ainsi que Claire la "petite dernière".
Dans chaque épisode, une personne meurt au début et l’enterrement du defunt s’organisera tout au long de l’épisode (on voit alors les multiples façon qu’on les gens d’aborder la mort…), tout en suivant l’histoire de chacun des personnages principaux (on rajoute aux Fisher : Frederico, un employé des Fisher; Brenda, la petite amie de Nate; Keith le boyfriend de David… et d’autres encore.)
Peut être est-ce dû à ma sensibilité exacerbée, mais j’ai passé 5 saisons à chialer. La mort pèse sur chaque épisode. En même temps la série nous parle d’une situation qu’on ne connaîtra jamais, d’un autre côté, le quotidien de chacun nous est simplement trop familier. On s’identifie terriblement, et c’est mal! Oui parce que chaque épisode est un questionnement sur la vie, sur la mort, sur ce qu’on fait du temps qui nous est donné, sur l’amour qu’on donne, qu’on reçoit, sur les motivations qui nous poussent à avancer, sur notre but dans la vie…
Cette série est vraiment bien, mais c’est la déprime assurée. En tout cas avec moi ça a fait mouche. Sortez les mouchoirs.
Il faut affronter la terrible vérité : la vie n’est pas éternelle, les personnes qu’on aime disparaissent, sans raisons parfois et il faut que les vivants, malgré la douleur qui les dévore, continuent à vivre, avec les questionnements, et les doutes, et les plaies et les larmes.
Tout à une fin, et cette série le rappelle, affreusement bien.
Finalement, avec la fin grandiose qu’ils nous offrent, et terriblement douloureuse, à l’image de l’ensemble de la série, on fini par se demander quelle démarche adopter dans notre propre vie.
Six feet under pousse finalement à philosopher tard dans la nuit, et donne aussi des crises de panique, parce que la mort ne nous est pas étrangère, elle guette, nous ne sommes définitivement pas infinis… et maudits de le savoir dès la naissance.