The strong, silent type...
Dans le décor de la Rome décadente (bien que l'on ait l'impression d'être au Moyen-Orient avec tout ce sable et le filtre marron gris), cette série nous emmène dans le monde impitoyable des gladiateurs, ces combattants héroiques de l'arène.
La série, qui dresse en toile de fond la riche histoire de Spartacus, s'attache surtout à reproduire des schémas narratifs vu et revus où tromperies, trahisons et manigances de cour vous donnerons des bouffées de nostalgie pour les meilleurs épisodes de Dawson... Ne parlons pas des personnages, puisque notre Spartacus est le seul à avoir un Q.I. légèrement supérieur à une huitre.
Ici, la lutte pour la liberté et en fait moins importante que la lutte pour la survie. Les moyens plus que la fin en somme, dans un renversement idéologique de la justification de la violence.
ÉROTISATION DE LA VIOLENCE
Plus qu'un discours politique ou qu'une utopie libertaire, Spartacus est une hymne à la violence, où chaque coup est porté *au ralenti*, dans une auréole de sang validant à la fois la portée du coup et l'esthétisme du geste.
Le traitement du sexe, omniprésent, est d'un premier degré assez affligeant, les copulations décadentes ne servant, pour la plupart, que de décor à la fomentation du prochain complot. Et oui, dans l'Antiquité, le sexe C'EST MAL !
Bref; une série assez dure à regarder si vous avez plus de 15 ans ou si vous avez ne serait ce qu'une once d'intérêt pour l'Histoire.