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Série HBO (2002)

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Dans mon entourage, j’ai deux types d’amis qui ont déjà vu The Wire.
D’un côté il y a ceux qui considèrent que cette série est un bijou du genre ; une œuvre à la fois forte et lucide sur la société américaine…
…Et de l’autre il y a ceux qui ne comprennent pas qu’on puisse s’emballer pour quelque chose d’aussi quelconque, banal et plat.


Je l’avoue : j’aurais clairement pu faire partie de la seconde catégorie.
Mais il se trouve que j’ai eu la chance d’être plutôt bien disposé quand je m'y suis lancé. J’avais le temps. J’ai accepté d’enchainer des épisodes que je ne trouvais pas mauvais en soi mais pour lesquels j’avais tout de même du mal à m’enthousiasmer.
Et puis la série m’a pris tout doucement, au fil des épisodes, au fil du temps…
Depuis cette série je l’ai revue. Je suis d’ailleurs en plein dans ma troisième fois en intégralité. Et à chaque revisionnage je m’étonne.
Désormais cette sensation d’avoir besoin de temps pour rentrer dans cet univers n’existe plus.
Dès la première minute je suis accro : totalement happé par l’histoire, les personnages, les lieux.


Que s’est-il passé ?
Qu’est-ce qui a changé ?
En fait, avec le recul, je me rends compte que le manque d’entrain que j’ai pu initialement avoir à l'égard de cette série ne dépendait pas des épisodes eux-mêmes.
Non. En fait ce manque d’entrain, il dépendait de moi.
Lors de mon premier visionnage. Je ne savais pas voir.
Il a fallu que j’apprenne. Il a fallu que je m’adapte.
Il a fallu que mon regard change sur les choses.
Or c’est justement cela qu’apporte The Wire.
Et c’est cela qui fait que ses adorateurs deviennent si reconnaissants à son égard.
On aime The Wire pour le regard qu’elle donne…


Mais ce regard ne s’offre donc pas à tous.
Il faut du temps.
Il faut laisser cette ville de Baltimore nous imprégner.
Car s’il y a bien quelque chose que cette série nous apprend, c’est que ce sont les lieux qui font davantage les gens que l’inverse.
Et ça, effectivement, tout le monde ne peut pas le voir…
…ou du moins tout le monde n’est pas prêt à la voir.


Car qu’est-ce que The Wire sinon une simple exploration ?
A la base, pas vraiment d’intrigue ni de suspense. On (sur)prend cette ville à travers quelques évènements routiniers. Rien de plus.
Un gars qui s’est fait buter dans la rue pour un banal règlement de compte.
Un flic blasé, Jimmy McNulty – incarné par un excellent Dominic West – constate la scène, son absurdité, sa récurrence…
Et à côté de ça le coupable se retrouve épargné par la justice, tout ça grâce aux évidentes manigances d’un génie du crime incarné par un impérial Idris Elba.
Alors certes, on pourra voir dans la croisade que s’efforce de lancer l’irascible McNulty un début d’intrigue nécessaire pour guider l’esprit des spectateurs non-initiés, mais celle-ci n’est au fond pas l’enjeu central de The Wire.
L’enjeu central de The Wire c’est Baltimore.
Et cette série n’aspire qu’à une seule chose : nous baigner dedans dès le premier épisode…


Ainsi, les premiers épisodes se résument-ils qu’en de nombreux aller et retours entre commissariat, bureau du juge et quartiers délaissés.
Un coup on voit McNulty se murger avec son pote Bunk car ce dernier a besoin de purger tout le fiel qu’il a à l’égard de son imbuvable supérieur de la brigade des homicides, l’infâme Bill Rawls (impeccable John Doman). Et puis voilà que lors de la scène suivante on retrouve D’Angelo, le lascar libéré, en train de reprendre ses marques parmi les trafics du quartier.
Enfin, dans la foulée, on retourne du côté des flics – mais ce coup-ci dans le service des stups – avec le lieutenant Cedric Daniels (Lance Reddick, au diapason de tous les autres acteurs) qui, sans le savoir, va se retrouver emporter par le petit ouragan déclenché par l’inévitable McNulty…


En soit rien de passionnant. Beaucoup d’inertie.
Chacun est tenaillé par ses obligations professionnelles et criminelles d’un côté et ses petits tracas du quotidien de l’autre.
The Wire ce n’est pas une série policière où on va suivre les gentils flics mener une enquête palpitante contre les méchants dealers.
Non, The Wire met tout le monde à pied d’égalité.
The Wire ne juge pas. Il y a des héros et des salauds des deux côtés. Chaque camp à ses légendes, ses grands stratèges et ses figures charismatiques. A chacun ses codes et ses valeurs. D'un côté on montre un père investi dans l'éducation de son gosse en lui apprenant comment tenir convenablement son coin de rue tout seul comme un grand, de l'autre on expose des fonctionnaires tirés à quatre épingles en train de passer leur temps à torpiller le travail des institutions et de s'arranger avec le réel pour satisfaire leur carrière personnelle, renvoyer un ascenseur ou tout simplement ne pas s'attirer d'ennui. Jamais il n'agit de juger. Il s'agit toujours de regarder, d'observer et de comprendre...
…De nous faire comprendre.


Rien de surprenant d’ailleurs d’apprendre que David Simon, l’homme derrière cette série The Wire, est un ancien journaliste qui a officié pendant longtemps dans une gazette locale de Baltimore.
Cette ville il la connait. Il a passé son temps à l’ausculter ; à la cerner.
Il y a clairement un regard sociologique qui est porté sur ces gens, sur ces lieux, sur ces pratiques.
Et c’est en apprenant progressivement à adopter ce regard-là que soudain la mise en forme de cette série prend tout son sens.
Aucun plan n’est inutile ou superflu. Chaque chose montrée est une information supplémentaire à collecter et à ajouter à l’ evidence board.
Car si dans un premier temps on aura peut-être l’impression d’observer des gens sans intérêt en train de glander dans des lieux eux-mêmes sans intérêt, au bout d’un moment – à force d’accumuler les éléments – on finit par percevoir toute la singularité de chaque chose ; on finit par comprendre ce que chaque pièce dit de cet immense puzzle informe qu’est Baltimore.


Ainsi, quand Lester part enquêter sur le passif de boxer d’Avon Barksdale, cela se traduit dans The Wire part une scène sans esbroufe : on voit juste la voiture de Lester se garer dans la rue, puis Lester sortir calmement – à l’image du bonhomme – avant d’aller s’engouffrer dans un escalier sale où il ira pousser une porte miteuse derrière laquelle se cache une petite salle de boxe.
Le plan prend son temps. Des couples simples. Pas de musique. Pas d’emphase.
Les spectateurs ayant besoin d’adrénaline ou d’extraordinaireté seront les premiers à s’ennuyer, conspuant la platitude de l’ensemble, non sans tort.
Mais de l’autre côté, celui qui aura su éduquer son regard saisira tout l’intérêt de la démarche : chaque plan sera l’occasion d’écouter, d’observer et de sentir cette Baltimore-là.
Cette séquence, avec toutes les autres, ne fera que participer encore davantage à l’immersion tant nécessaire pour saisir toute la force de ce que cette série a à nous offrir.


Car oui, qu’on ne me fasse pas dire non plus ce que je n’ai pas dit : The Wire est loin d’être une œuvre qui ne sait pas manipuler ses artifices. Bien au contraire.
C’est juste que The Wire fonctionne presque de manière fragmentée... Ou pour être plus exact : en système.
Il ne s’agit pas de suivre un fil pour se laisser prendre. Il s’agit plutôt de percevoir comment tous les éléments qu’on nous donne finissent pas s’emboiter les uns dans les autres pour que nous puissions progressivement percevoir une image.
Et s’il y a bien un domaine dans lequel cette série excelle, c’est justement dans cette science de l’emboitement.


Au bout d’un moment on finit par voir comment chaque impulsion donnée va impacter tout le reste de l’édifice, comme une sorte de gigantesque Rubik’s cube où chaque manœuvre opérée par les uns va forcément briser les alignements orchestrés par des autres.
En cela, la série finit vraiment par devenir délectable, surtout quand on sait que rien ne sera fait ou dit par hasard. Chaque élément finira par impacter le grand tout, et la complexité de l’édifice proposé n’en rend que toute tentative de projection jubilatoire.
D’ailleurs, sitôt un enchainement a le malheur – presque malgré lui – d’entrainer une terrible réaction en chaîne que la série en vient à produire de très grands instants dramaturgiques.


Pour ma part, le premier de ces grands big bangs surviendra sur la fin de la saison 1. Quand le petit règlement de compte entre Orlando et Wee-Bey dérape et se conclut par le (presque) assassinat de Kima, j’avoue que j’en ai eu le souffle coupé.
Voir un flic se faire tirer dessus, dans une série policière c’est banal. Mais là, dans The Wire, ce n’est pas pareil. Déjà parce que ce n’est pas juste un personnage-fonction qui se prend une balle. C’est Kima. C’est un personnage qu’on nous a présenté dans son quotidien depuis des épisodes entiers. Dans notre esprit de spectateur elle n’est pas juste un flic. C’est une femme avec toutes ses problématiques. Des problématiques soudainement séchées par un coup de pas-de-chance. Des problématiques qui d’ailleurs vont au-delà d’elle.
Avec ces balles qu’elle vient de se prendre, certains esprits s’échauffent et d’autres s’écroulent. L’enquête se précipite puis vacille. Certaines facettes nouvelles se font même jour, comme celle d’un Rawls qui – l’espace d’un instant – révèle une noblesse qu’on ne pouvait jusqu’alors lui soupçonner.
Cette scène. C’est un vrai coup de pied dans la fourmilière. Et là où la série révèle son excellence, c’est que ce choc brutal ne perturbe en rien les rouages du scénario, bien au contraire. Tout coulisse à la perfection.
La cohérence des personnages comme des lieux n’en pâtit nullement. C'est même tout l'inverse.
C’est un pur régal à cet instant de se sentir entre les « mains » d’une série solide ; qui sait de quoi elle parle et de comment elle en parle.


...
Et ce qu’il y a de magique dans cette narration en puzzle, c’est qu’elle ne fait pas son effet qu’au début, le temps qu’on puisse se faire une représentation suffisamment fine de l’endroit.
Non. A chaque saison, les dés sont soudainement relancés.
A chaque fois, une couche supplémentaire est rajoutée. Un nouveau milieu rentre dans la donne, avec ses personnages et ses problématiques propres, jusqu'à ce qu'on se rende compte assez rapidement que ce fragment qui semblait avoir son indépendance est en fait lié à tout le reste ; comme si on nous révélait une nouvelle facette de ce grand Rubik’s Cube qu'est Baltimore.
Je n’ose d’ailleurs même pas en dire davantage afin de préserver celles et ceux qui n’ont pas vu cette série tant ces ruptures savent produire leur effet.


Au total ce sont donc cinq saisons de treize à dix épisodes chacune que nous offre cette série ; cinq facettes d’une même ville, d’un même problème, d’une même situation.
Rien que ça, moi, ça suffit déjà à pleinement me convaincre.
Ce type de démarche, je trouve ça juste remarquable de subtilité et d’originalité.
Je trouve d’ailleurs particulièrement bien sentie cette idée de faire en sorte que chaque générique de saison soit couvert par la même chanson mais orchestrée totalement différemment que celles des quatre autres.
A chaque fois la même chose, mais vue différemment… Donc au final c’est la même chose tout en étant tout autre chose…
Cette idée est d’autant plus pertinente qu’elle colle au fond au message de la série ; à l’image qu’elle donne de Baltimore : celle d’une ville où tout bouge pour que rien ne bouge…


Alors après, oui – c’est sûr – à nous peindre pendant soixante épisodes un objet qui bouge sans bouger, je comprends celles et ceux qui se plaignent d’inertie ou de banalité.
Car en effet, selon le regard qu’on lui porte, The Wire peut tout aussi bien être perçue comme une série riche et intense comme une série plate et statique.
En fait, tout est une question de regard.
Et presque comme un symbole, c’est ce que semble nous rappeler chaque conclusion de saison.
Car en effet, chaque saison se conclut par un tour d’horizon.
Pas de parole, juste une musique, et un enchainement de plans.
Des lieux qu’on parcourt. Des gens qui errent dans leur quotidien. Des affiches chiffonnées qui volent dans les rues d’une ville crasseuse…
Une séquence tout ce qu’il y a de plus commun. Un simple instant « t » au sein d’une ville au fond peu digne d’intérêt…
Pourtant, pour celui qui sait observer, tout une histoire se raconte dans ce paysage aux allures banales.
L’œil averti de celui qui a vu et suivi la série connait l’identité et l’histoire du gars qui a sa tronche collée sur l’affiche chiffonnée. Il sait tout ce que cette affiche dit des parcours et des luttes qui font cette ville.
Même chose pour ce flic qui fait sa ronde. L’œil averti sait qui il est et pourquoi il s’est retrouvé là. Son histoire personnelle à lui cache toute une richesse propre à Baltimore toute entière.
Même chose pour ce fonctionnaire qui occupe ce bureau précis.
Même chose pour ce manifestant qui hurle sa colère contre ce projet de rénovation urbaine.
Même chose pour ce bandit solitaire qui arpente les rues…


Les figures sont communes, c’est vrai. En elles-mêmes, elles sont banales. C’est encore plus vrai.
Mais ce n'est qu'une fois qu'on les met toutes ensemble qu'une image se dégage. J'aime d'ailleurs cette idée que, dans The Wire aucun personnage n'aurait pu porter sur ses épaules la série à lui seul. Aucun ne le pouvait parce qu'au fond aucun n'est vraiment maître de son destin.


Carcetti voulait sincèrement sortir de la politique de son prédécesseur une fois élu maire et pourtant tout le conduit à la reproduire en fin de série.
Herc s'est toujours persuadé qu'il était un vrai et bon flic et pourtant il finit bras droit de Maury Levy.
Même chose chez les bandits : Stringer Bell pensait être plus malin que tous les autres pour s'extraire socialement du business de la drogue, mais il finit malgré tout plumé et flingué comme tous ses homologues.
Et si à côté de toutes ces désaveux personnels il y a bien quelques parcours individuels qui savent s'extirper, même modestement, de cette terrible machine à broyer – pensons à Daniels qui finit par démissionner pour embrasser une carrière d'avocat lui convenant bien mieux, Bubbles qui décroche définitivement de la drogue pour retrouver sa place à la table familiale ou bien encore Naimond qui (à la surprise générale) est le gamin des rues qui finit par s'en sortir le mieux, tel un terrible déterminisme, les places laissées vacantes par celles et ceux qui sont parvenus à se sauver finissent inévitablement par être occupées à nouveau par d'autres. Omar, le bandit solitaire au grand cœur est certes mort mais à la fin, Michael lui emboite le pas. McNulty a certes quitté la police mais Signor reprend une place similaire auprès du même juge Fallon. Bubbles ne se pique plus, mais Duquan s'y met. Daniels n'a pas joué le jeu de la politique des statistiques truquées mais c'est pour mieux laisser la place à Valchek qui, lui, ne se privera pas de la remettre en place.


Les individus ont certes tous quelque chose à dire dans The Wire, mais c'est tous ensemble qu'au final ils donnent le plus à voir. Les pièces changent de place et parfois de nom, mais au final les règles restent les mêmes et la partie globalement figée. C'est dans sa vision d'ensemble que la série parvient à la fois à nous peindre une ville pleine de possibilités mais en même temps enfermée un cercle vicieux social.
Oui The Wire donne beaucoup à voir, pour peu qu'on sache regarder.
Si on prend bien la peine d'y voir de plus près, elle parle aussi des changements de son temps.
Elle montre comment le capitalisme sauvage et court-termiste remplace le vieux capitalisme paternaliste des anciens, que ce soit tout aussi bien dans les médias que dans les cartels.
Elle montre comment le progrès technologique ou urbain ne change finalement rien à la donne, mais la recompose simplement ; tout ça demeurant au fond un problème qui reste avant toute chose social.
Et si on se risque même à la voir plusieurs fois, cette série nous montre carrément comment toutes les solutions et toutes les composantes du puzzle sont déjà là depuis le départ.
On aperçoit déjà Bunny Colvin et Marlo Stanfield dans la saison 2, mais sans savoir à ce moment-là quelle importance ils vont jouer dans l'intrigue par la suite. Même chose pour les journalistes du Sun qui jouent les seconds rôles dans la saison 3 alors qu'ils seront au centre de l'échiquier à la saison 5.


C'est d'ailleurs en cela que The Wire sait développer chez ses spectateurs un grand sentiment de reconnaissance. Il donne à voir à qui prend la peine de bien regarder.


Qui a vu par exemple que Rawls était un habitué d'un bar gay et prolo des quartiers ouest ? On le surprend à peine quelques secondes, lors d'une rixe entre Omar et le bras droite de Mouzone. L'info peut échapper tellement elle semble incongrue. D'ailleurs cette info est totalement facultative puisqu'au final elle ne change rien à notre compréhension de l'intrigue. Mais par contre elle émoustille l'esprit de l’œil averti. Soudain, Rawls, qui n'a jamais été autre chose à l'écran qu'un ponte redouté intraitable de la police, dispose soudainement d'une vie privée. Jusqu'à cette scène on l'oublie. Après cette scène on ne l'oubliera plus jamais.


Cette clairvoyance, c'est clairement le cadeau que nous offre cette série ; un cadeau qu'elle nous rappelle et qu'elle ravive justement par ces scènes de conclusion de fin de saison...
...Des scènes au fond à l'image de toute la série. Courte mais dense. D'allure quelconque et pourtant très subtile et riche. Un puzzle complexe qui ne sait révéler sa richesse que lorsque l'on prend vraiment la peine de relier toutes ces pièces d'apparence fragmentées mais qui, une fois qu'elles sont liées ensemble, donnent à voir bien au-delà de cet horizon restreint des simples évidences.


Alors à vous de voir…
Si vous faites partie de celles et ceux qui n’ont pas vu cette série ou qui la perçoivent comme un banal objet commun et plat, posez vous la question…
Cette série ne vaut-elle pas la peine que vous lui consacriez un petit peu plus de temps ?
Un temps pour apprendre. Un temps pour appréhender.
En d’autres mots : un temps pour enfin profiter de ce qu’elle a à vous offrir.
Donc oui, c’est vraiment à vous de voir…


Littéralement parlant.
A vous…
…De voir.

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le 27 janv. 2021

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