- La chercheuse Abby Arcane retourne dans sa ville natale de Houma, en Louisiane, pour étudier un virus mortel venu des marais. Elle se lie avec le scientifique Alec Holland, qui disparaît tragiquement. Tandis que des forces armées arrivent à Houma dans l'intention d'exploiter les ressources du marais pour leur compte, Abby découvre que ce lieu renferme de mystiques secrets et qu'une créature mi-homme mi-plante est bien décidé à protéger le marais.
On fait sonner les cloches de la 300ème critique ! Et pour cette 300ème je voulais faire quelque chose de particulier ; soit une série qui me portait à cœur et que je peux voir à l'infini. Soit, une série qui me portait à cœur et qui a été annulé avant même que le premier épisode sorte. Vous devinez donc de quoi je vais parler aujourd'hui.
Swamp Thing remit en haut du gouvernail DC grâce au grand Alan Moore (tiens je me demande ce qu'il pense de la série), est ici produit par Warner et aussitôt construit aussitôt détruit.
Pourtant il y avait tellement à faire.
Le plus drôle c'est que cette série n'est pas annulé à cause d'audience. Et bien non. Car avant même sa diffusion, Warner a annoncé qu'il n'y aurait pas de saison 2. Budget trop élevé selon certain, univers trop sombre selon d'autre, nous n'aurons jamais la vraie réponse.
Mais ne nous attardons pas sur le pourquoi cette série est morte, mais plutôt sur son contenu.
Si le casting n'est pas grandiose, il a le mérite d'être juste et bien choisit.
On prend un visage angélique pour le personnage principal en la personne de Crystal Reed, un habitué de l'horreur dû à son physique, Derek Mears. Et on paufine avec Virginia Madsen (qui est loin d'être une inconnu) ainsi que Will Patton.
La série va donc commencer au début de l'histoire et de la création de Swamp Thing.
Une série qui va attendre le second épisode pour nous montrer son attrait principal, ce n'est pas commun.
Et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est convaincant. On va avoir une série qui va baigner dans l'horrifique, sans screamer, sans scare-jump, seulement avec une ambiance.
Tourner dans les marais aide beaucoup. Cela permet de cacher quelques FX défectueux (et il y en a) et surtout de nous mettre mal à l'aise. De ne pas voir la créature, le danger et de se sentir encerclé même assis sur notre canapé.
J'aimerais m'attarder sur le costume que porte Derek Mears, car non seulement celui-ci est imposant et à l'air terriblement lourd (alors qu'il doit être en plastique), mais il est terriblement convaincant. J'aurais cependant adoré voir des FX par dessus pour voir peut-être des lianes se déplacer ou de la sève couler.
Additionnez ça au thème musical de la série et c'est jackpot.
Swamp Thing a comprit son personnage et son aura. Elle a comprit comment incorporer de l'épouvante d'ambiance, comment faire honneur à Alan Moore (même si ce vieux bougre va surement dire que c'est de la merde). Une très bonne adaptation qui va même reprendre des segments des arcs de papy Moore.
Swamp Thing fait partie des séries que je reverrai avec joie, sans espoir de suite mais qui m'auront fait du bien.
Il en est d'autant plus dommage que la saison deux avait l'air de se profiler de manière assez simple.
J'aurais bien vu Floronic Man attaquer la ville et Swamp Thing aurait été accusé, un combat entre les deux créatures pour une défaite de notre héro. Suivit probablement d'une intervention du Blue Devil pour une victoire de notre équipe. Tout cela sur 10 ou 12 épisodes aurait été possible et aurait bien fonctionné. Malheureusement on est a un temps où on ne laisse pas sa chance sur le long terme à un projet.
Adieu petite série partie trop tôt, je t'embrasse fort.