3 points pour la première partie, 1 pour la seconde.
Sword Art Online jouit du concept dont j'ai rêvé toute mon enfance, à savoir vivre dans un monde propre aux jeux vidéos. A partir de là, il m'était indispensable de le regarder, et ce malgré les nombreux mauvais avis dont j'ai été témoin. J'ai aimé, du moins le début... de la tension dû à la mort imminente, de la peur, une atmosphère sombre où le désespoir plonge sur l'univers de SAO comme une vague, des images de suicides, de meurtres, de morts... Je me disais au fond de moi "Génial, enfin on ne tombe pas dans le larmoyant ou dans un vieux animé à l'eau de rose".
J'ai parlé trop tôt.
SAO est rapidement parti en sucette, et même si le cadre général est génial, on passe d'une quête de liberté via des combats dangereux à une vulgaire histoire d'amour certes touchante, mais non adaptée à ce à quoi je m'attendais.
Passé "l'arc" merdique avec la fillette Yui, on replonge enfin dans le danger avec les derniers combats pour la survie ---------------------SPOILER--------------------------- jusqu'à ce qu'on découvre l'identité du boss de fin, en fait le concepteur du jeu, qui expliquera après son combat expédié en 30 sec avec Kirito qu'il a oublié la raison d'avoir construit ce monde.... Sérieux... La dernière scène de la partie 1 de SAO n'est pas si mauvaise, et comme tout le monde l'as déjà souligné, ils auraient dû s’arrêter là.
Mais ils ne l'ont pas fait.
Le manque de tension, l'intrigue niaise et nulle qui plus est, en plus des scènes pour le moins incroyable tant elles sont choquantes (des escargots mutants, WTF?) a fait de cette seconde partie de SAO un véritable fiasco.
Je donne 1 point pour l'effort quand même.
Niveau Production : Les dessins sont très beau et la bande son est plus qu'acceptable.
Mais pour ce qui est des personnages, je suis désolé, mais ils ont merdés : Kirito m'intéressait au début, jusqu'à ce que je me rende compte que le studio de production a voulu en faire une sorte d'idoles sans défauts, ce qui a tendance à m'insupporter. Comme si idéaliser l'image de l'otaku renfermé sur lui et chez lui est normal... Le pire étant que les spectateurs jeunes et sans recul vont croire que finalement, être otaku, c'est enrichissant socialement. Pareil pour Asuna, qui semblait courageuse bien qu'introvertie, mystérieuse et ayant du répondant mais qui ne sera plus à la hauteur de mes attentes passé un certain cap, véhiculant presque une image rétrograde de la femme émancipée.
Le mot de la fin : Déception.