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L’époque où j’attendais avec grande hâte le nouvel épisode de « Sword Art Online » me semble bien lointaine. Si si, rappelez-vous ! C’était l’histoire de Kirito, un gamer qui se lance dans un nouveau type de MMORPG. Grâce à un casque de réalité virtuelle, le jeune homme se retrouve totalement immergé dans l’œuvre. C’est très bien, sauf lorsqu’un mystérieux individu annonce aux joueurs que le seul moyen de pouvoir se déconnecter est de vaincre le boss final, sinon tous mourront. C’était la saison 1, ou en tout cas les premiers épisodes, avant que SAO ne devienne un anime façon harem, où Kirito va être convoité par de nombreuses demoiselles en détresse.
Face au succès surprise de l’anime, les studios Tokyo MX décident sans surprise de rempiler pour une saison 2. Cette fois on confie à Kirito la mission d’enquêter sur un mystérieux tueur, dont les balles virtuelles ont le pouvoir de tuer dans la réalité.
La première partie de saison n’est pas trop mal. Les événements restent toujours assez prévisibles, mais ce n’est pas le plus désagréable que j’ai pu voir. Le chara-design est toujours aussi joli, le monde des MMORPG, plus particulièrement ici les FPS, bien retranscrit. La nouvelle joueuse accompagnant Kirito s’appelle Sinon. En jeu, le personnage est intéressant, mais les parties sur le passé réel de l’héroïne se révèlent rapidement ennuyantes. Quant au twist final, difficile de dire qu’on ne s’y attendait absolument pas... Le problème majeur de cette première partie de saison, c’est que les péripéties sont rallongées à l’extrême. Il ne se passe pas grand-chose d’un épisode à l’autre, c’est dommage. Quant à Asuna qui fait de la figuration alors qu’elle était l’un des personnages les plus badass de la saison une, n’en parlons pas.
C’est d’ailleurs sur elle que les scénaristes ont décidé de développer le dernier axe de la saison. Sauf qu’à aucun moment je n’y ai retrouvé la Asuna que j’aimais. Celle qui avait du cran, celle qui était toujours prête à se battre. Depuis la moitié de l’arc SAO, l’amour l’a rendue faible. La voilà obnubilée par sa maison dans Elfheilm Online, par ses histoires de mariage arrangé... L’intrigue en jeu qui se développe autour d’elle n’est pas mieux. Larmoyante est le qualificatif qui collerait le mieux.
Alors que j’ai eu l’impression dans l’arc Gungale Online que l’on s’en rapprochait un peu, jamais finalement « Sword Art Online » n’est parvenu à retrouver le ton épique des premiers épisodes de la saison 1. La série sombre de plus en plus, une unique saison aurait largement suffit.