SAO est un peu découper d’une étrange manière, la Saison 2 est appelé « Sword Art Online II » et possède sa propre fiche sur SC, mais par esprit de contradiction, je vais copier-coller ma critique sur les deux, voilà, c’est comme ça, bim !
Saison 1 – Arc 1 :
SAO nous plonge dans la matrice, littéralement : l’esprit des joueurs est plongé dans un MMORPG où ils vivent une toute nouvelle expérience de jeu-vidéo (notez que le terme n’est peut-être plus approprié, la « vidéo » étant probablement généré non pas avec du matériel électronique, mais avec leurs propre cerveau, j’imagine ?).
Manque de bol pour eux, un évènement inattendu va venir perturber leurs petites aventures roleplay : un maître du jeu apparait pour leur dire que la déconnexion est impossible, et que toute déconnexion extérieure ou mort dans le jeu signifie la mort permanente et définitive dans le monde réel (vrai, faux, les joueurs doivent composer avec ces seules informations).
Pendant plusieurs années, les joueurs vont devoir grinder (on ne voit aucune quête dans le jeu, même si les personnages en parlent parfois) pour leveler et finalement atteindre le boss final du jeu, et avoir enfin la possibilité d’en sortir.
Je vous avoue avoir du mal à accrocher, déjà, le pitch est assez… Etrange… Les joueurs sont probablement déplacés dans des hôpitaux d’après eux (comment ? sachant que la déconnexion signifie la mort ?), et quand bien même, si vous avez déjà vu le film Million Dollars Baby, vous ne voudriez pas vous réveiller dans votre corps après plusieurs années d’inactivité…
Enfin, John SMITH (Film et série Dead Zone) s’est est plutôt bien sorti lui, enfin je crois…
S’ajoute à cela plusieurs autres petites choses : je vous avoue qu’un MMORPG uniquement Corps à Corps, je trouve ça un peu perrav, jouant majoritairement Archer ou Sorcier dans les jeux, ce n’est pas le genre de jeu auquel je m’intéresserais pour le coup… Et je doute d’être le seul.
Les adversaires ne m’ont pas vraiment plus, pour un MMORPG, le bestiaire est important, et là, ce n’était pas bien terrible.
Seul The Skull Reaper, un genre de serpent-araignée-squelette (un peu en 3D on aurait dit) m’a vraiment plu.
Avant tout, SOA est une série sur le jeu vidéo, les relations sociales, la valeur de l’effort dans le virtuel, sur la vie, la mort, sur l’amour… Et même, soyez surpris, sur l’intelligence artificielle.
Après tout, le jeu est une composante essentiel de l’apprentissage, il est finalement logique qu’une Intelligence Artificielle puisse en émerger si on lui en donne les moyens.
Au point que je me demande si ce n’est pas le véritable but de SOA : l’avènement de l’IA.
Bon, au-delà de ça, on a aussi du bullshit, avec notre ami Kirito qui met les mains sur une console de maître de jeu et qui s’improvise développeur, hop, ni vu ni connu, hophophop… Nan mais sérieusement…
Saison 1 – Arc 2 :
Le second arc de la première saison nous emmène dans un autre monde, ce n’est pas inintéressant mais on est légèrement en perte de vitesse.
Saison 2 – Arc 1 :
La seconde saison est bien plus intéressante, ici, nous suivons Kirito dans un mode proche de celui du film Avalon (un chef d’œuvre, cela dit en passant). Armes à feu, sabre laser, explosif, environnement post-apo (désert, urbain, etc…) du plus bel effet.
D’ailleurs, cet arc nous montre également une autre facette des MMO : jouer avec un avatar féminin (ou androgyne / efféminé), bon pour le coup on ne sait pas bien, mais cela lui permet d’obtenir des faveurs d’autres joueurs (pour avoir moi-même eu ma période « Avatar Girly » et m’être fait passé pour une gonzesse, je suis bien placé pour connaitre les avantages d’un tel choix ; même si Kirito n’a pas vraiment le choix sur ce coup-là).
Le scénar de cet arc n’est pas inintéressant, même s’il y a quelques longueurs.
Saison 2 – Arc 2 :
Bon, là, c’est un peu le fond du gouffre pour Kirito et sa bande, à la fin on aborde le thème de la vie et de la mort, de la vie dans le monde virtuel car pour des raisons médicale on ne peut plus vivre dans le monde réel, et blablabla, ça parle légèrement d’handicap, etc…
Bon, franchement ça ne s’est pas terminé de la meilleure manière, m’enfin bon.
Il parait qu’il y a une suite intitulé « Accel World » quelques décennies plus tard, je vais voir cela.