Pour les séries n'ayant pas rempli les espérances, la liste est longue. The 100 est un nom de plus à cette liste.
Ses acteurs relativement mauvais, ses incohérences régulières et sa fâcheuse tendance de tomber dans des clichés toujours plus gros les uns que les autres ruinent complètement un réel potentiel.
The 100 a donc fais descendre sur une terre post-apocalyptique cent mannequins têtes à claques et stéréotypés à souhait, allant du beau gosse aventurier à la miss je-sais-tout. On regrette presque d'avoir ici une série qui s'efforce de les faire survivre la où on pourrai prendre tant de plaisir à les voir mourir dans d'atroces souffrances.
Le plus dommage est que cette série se contredit sans arrêt. Présentant un casting au physique de rêve qui émoustillera plus d'un(e) adolescent(e), The 100 nous dévoile pourtant un futur violent et sombre destiné à une audience plus mature. L'intrigue se veut un minimum élaboré, mais nous gratifie par ci par là de trahisons de cour de récré et d'amourettes juvéniles et prévisibles au possible. Tout cela gâche l'ambiance de la série et empêche celle-ci de se renouveler d'épisode en épisode.
En espérant que la seconde saison apporte un brin de changement (une Éliza Taylor-Cotter sachant jouer la comédie serait un bon début), il faut pour le moment se rendre à l'évidence: The 100 n'est pas très convaincante mais on peux la regarde quand même si on veux s'aider passer le temps et s'arracher les cheveux devant une douce daube de la télévision moderne.