The Big Bang Theory par NicoBax
Comme d'habitude dans ce genre de série, le "héros" est chiant, pleurnichard et n'a d'intérêt que dans ses interactions avec les personnages vraiment hors norme de son entourage.
Heureusement, cette fois-ci ils sont plusieurs à valoir le détour : Sheldon est évidemment la vraie star (son cynisme, son décalage permanent, son arrogance, ses références ultra geek) mais mention spéciale à Wolowitz pour son goût en matière de boucle de ceinture, son Oedipe mal soigné et ses techniques de drague lamentables. Il est d'ailleurs bien soutenu par Raj, étudiant indien incapable de parler aux filles s'il n'est pas bourré et qui cumule une homosexualité refoulée et le complexe de l'étudiant étranger (aussi connu sous le nom de Complexe de Fez). Quant à Penny, elle est utile comme cible des vannes de Sheldon et comme aimant sexuel (qui perd de sa superbe les saisons avançant).
Pas vraiment de fil rouge (si ce n'est évidemment l'histoire d'amour compliquée entre Leonard et Penny - dont personnellement je me contrefous) et une tendance à ne pas savoir donner de chute à un épisode. On se retrouve quasi systématiquement à la fin des 20 minutes à se dire "ah c'est tout ? mais elle est où la vanne finale ?". Ne cherchez pas, il n'y en a pas.
Heureusement (ou malheureusement), tout repose sur Sheldon, ses tirades à n'en plus finir, ses obsessions, ses toc et ses manières. Dès lors que lui (et Wolowitz) sont relégués au second plan pour laisser la place à Leonard, on suit avec une indifférence polie en espérant que la barre soit redressée à l'épisode d'après.
Très fan au début, la série n'a pas su vraiment se renouveler et souffre un peu de son coté vase clos et peine aujourd'hui à rester à niveau.