Saisi, agrippé, jamais lâché, j'en revus les deux premières saisons avant même d'avoir vu la troisième. Je me forçais, même, à en oublier la diffusion, à regarder d'autres séries, pour ne pas avoir à piaffer d'impatience semaine après semaine. Tout ce que je voulais c'était pouvoir m'y plonger inlassablement, épisode après épisode, saison après saison. Ah ! Mais je cédais. Je regardais une demi-saison. Embrassais l'audace, mortifié, de la saison 5 encore en cours de diffusion. Retournais voir les premiers épisodes de la dite saison. Imaginais la suite.
The Good Wife a, pour moi, cette évidence des séries que vous comprenez, qui vous comprennent, et dont vous pouvez légitimement dire qu'elles seront toujours là. Elle est ingénieuse, dynamique et, de manière le plus souvent inattendue, drôle. L'humour étant ce qu'il est dans la cinématographie et la télévision actuelles - gras, forcé - ce n'est pas tous les jours que des auteurs ont compris qu'il n'est pas à réserver aux sempiternelles œuvres dites « comiques ». Mieux : qu'il est intimement lié au drame, et a cette part de l'esprit dont le rire est ténu, mais véritable. C'est à cette part de mon esprit que parle The Good Wife. Et à toutes les autres, d'ailleurs.
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