The Hauting of Blu Manor

Je n’ai pas vue la Saison 1 et j’ai commencé à regarder cette Saison 2 sans avoir pris connaissance des informations à son sujet.
Le début de « The Hauting of Blad Manor » m’a tout de suite rappelé l’excellent livre « Tour d’écrou » de Henry James » que j’avais étudié au collège (il y a très très longtemps ????).
C’est d’ailleurs ce livre qui m’a permise de découvrir le genre « horreur - fantastique - surnaturel » et plus tard, j’ai pu voir la super adaptation « Les Innocents » réalisée par « Jack Clayton ».

Après avoir vue la série, j’ai lu que cette nouvelle version s’inspire du livre tout en y apportant sa propre relecture. Et je ne suis pas déçue car j’ai la croyance que l’âme est immortelle.
De ce fait, lorsque notre corps physique meurt, notre âme fait comme un « bilan » de la vie terrestre qu’elle vient de réaliser.
Puis, suivant ses prises de consciences, elle fait le choix de rester dans son « marasme » ou le choix « d’ascensionner » afin d’aller vivre autre chose.

Et c’est le traitement de cette croyance que j’ai retrouvé dans la série. Chaque personnage vit son bilan avec la connexion à l’inconscient (ou subconscient) , pour les humains et la connexion aux souvenirs, pour les défunts.

Tout le monde cohabite, plus ou moins bien, suivant son degré de conscience et son choix de nourrir sa dualité avec une préférence pour l’ombre ou la lumière.
J’ai vraiment adoré, au point de regarder la série presque d’une traite tellement elle m’a captivée, comme je l’avais été par le livre original.

En plus du « fil rouge » de l’histoire, nous avons aussi un magnifique rappel sur la force de l’Amour qui, peu importe le degré du lien des protagonistes, perdurera au delà du temps et du moment qu’il reste une trace dans le cœur de l’un d’entre eux.

J’ai donc vraiment apprécié ! :-D
Bon, j’avoue aussi que les « histoires de fantômes » ne me sont pas étrangères, depuis mon enfance. Pour préserver mes proches, à qui j’ai pu faire peur, et me protéger moi, je m’étais coupée de mon hypersensibilité.
Avec l’âge et l’apprentissage de ma propre « spiritualité », je n’ai plus peur de ce genre cinématographique. ;-D