"Revert to Brightstone"

Dans les années 50 (ou les 50's comme disent les jeunes), on suit les investigations et la vie d'une équipe de journaliste bossant pour une des premières grandes émissions d'actualités.

Rien que la synospsis m'avait beaucoup plus. Hé bien, je n'ai guère été déçu, la série est vraiment de qualité dans tout un tas de domaines :

Tout d'abord, le scénario, un des plus gros points forts de cette sérié. L'intrigue est palpitante, on suit pas à pas les investigations de Freddy et des autres, à la quête de la vérité, en allant souvent à l'encontre d'un pouvoir qui fait tout pour bloquer les investigations. Le tout est bien entendu pondéré avec des rebondissements finement dosés. Les sujets abordés sont typiques de l'époque (colonisation, guerre froide et compagnie...) et vont donc ravir les férus d'Histoire. De plus, les liens tissés entre les différents personnages créent des dialogues tout à fait savoureux, où l'on ne s'ennuie que très rarement. [spoil] la relation entre Freddy/Bel en est une des plus belles réussites[/spoil]

Les personnages justement, ils sont réellement tous très convaincant et possèdent de multiples facettes, les intrigues sont donc complexes, mais pas capillotractés, et cela permet de ne pas créer de routine. Même les personnages secondaires sont vraiment très travaillés et ne laissent pas indifférents.

Parlons aussi des acteurs, tous très justes dans leurs rôles, Dominic West est décidément un sacré bon acteur, mais Ben Whishaw et Romola Garai ne sont pas en reste. Aucune fausse note à dénoter de ce point de vue là.

Enfin, l'autre gros point fort de cette série reste l'ambiance, en quelques minutes, c'est à dire le temps de regarder le générique, et on est tout à coup transporté dans le Londres de 1950. Absolument tout y est, la musique, le whisky qui coule à flots, la fumée de cigarette qui emplie chaque plan, et on pourrait continuer durant un long moment.

On pourra aussi noter que la série est constante au niveau de sa qualité, la seconde saison est bien différente de la première à bien des égards, mais la formule fait toujours mouche.

In a nutshell, j'ai vraiment du mal à trouver une ombre au tableau. The Hour est une série qui se dévore, à peine 12 épisodes d'une heure qu'un sériephile chevronné aura englouti en quelques jours, mais il gardera un très bon souvenir de cette petite perle. Merci la BBC !