The Legend
6.7
The Legend

Drama MBC (2007)

Le fils du père du ciel descend sur Terre pour créer un monde idyllique mais se heurte à la vindicte d'une tribu guerrière menée par une femme contrôlant le feu.
Ni lui ni les 3 autres dieux mineurs qui l'accompagnent (le tigre blanc, le dragon bleu et la tortue serpent) ne peuvent empêcher la guerre.
Il prive donc la prêtresse de son pouvoir et le donne à une humaine qui devient la gardienne de la Terre et sa femme par la même occasion, le Phoenix.
Le problème, c'est que la prêtresse est amoureuse de lui. Elle menace de tuer son enfant et, ce faisant, réveille le Phoenix Noir (Phoenix devenu fou de rage) qui sommeille dans le pouvoir du feu et donc dans l'humaine.
Le dieu, que nous nommerons "2 de tension", doit donc tuer la femme qu'il aime pour sauver le monde de sa rage meurtrière.
Il scelle alors les 4 gardiens et annonce la venue d'un roi qui unifiera le royaume aidé des 4 dieux.
2000 ans plus tard, soit en 365 AD, un prince nait sous le signe de l'étoile annonciatrice (oui oui, tout cela est extrêmement christique). Le problème, c'est qu'il y en a 2, de princes.
S'en suit un combat pour le trône qui va déchirer le pays.


Bien sûr, il y a un vilain méchant pas beau qui veut contrôler les talismans des 4 dieux et, pour se faire, a asservi la réincarnation de la prêtresse. Mais bien sûr la réincarnation de la femme humaine du Dieu est là aussi et donc il y a 2 potentielles servantes du phoenix (mais ça au début personne ne le sait à part le spectateur).
Le prince héritier, portrait craché de "2 de tension", ne pense pas être l'élu.
Le 2nd prince croit dur comme fer être l'élu.
La réincarnation de la prêtresse est amoureuse du prince héritier.
le 2nd prince est amoureux de la prêtresse.
La réincarnation de l'humaine, Sujini, reste au début à la périphérie de l'action


mais elle est la sœur perdue de la prêtresse, mais ça, ni l'une ni l'autre ni personne ne le sait.


Bref, c'est un beau pataquès.
Au début, c'est très tarabiscoté mais on suit bien les divers retournements, par contre le coup des réincarnations laisse peu de place aux conjectures.
Les effets spéciaux sont potables (ça ne veut pas dire qu'il ne font pas rire de temps en temps).
Les acteurs sont plutôt compétents et je mettrai à l'honneur les 2 femmes qui construisent des personnages cohérents et arrivent à rendre ceux-ci sympathiques. Ce qui n'est pas le cas des messieurs, gentil ou méchant, ce sont tous des têtes à claques.
Au bout d'un moment, le scénario part tellement en vrille que ça en devient difficile à suivre. Entre réalisation de destins, luttes contre le destin, trahison, re-trahison, sur-trahison et incertitudes des sentiments, on arrive à l'un des dénouements les plus décevants que j'ai pu voir dans un drama (et j'ai vu des dramas décevants).


Au bout de 10 ans, le vilain pas beau qu'on a presque oublié enlève le fils du roi (l'ancien prince héritier) pour le sacrifier et répandre son sang sur les talismans mais la prêtresse qui est sa mère lutte pour son fils (il lui reste un zeste d'humanité après avoir basculé vers le côté obscur).
Arrive le roi qui tue le vilain pas beau avec son arc sacré et pour sauver la prêtresse qui est entrée en transe, il détruit le dit arc sacré, détruisant ainsi les talismans, tuant les 4 gardiens (qu'il avait réuni autour de lui) et lui même disparait dans une lumière aveuglante libérant ainsi les hommes du joug du ciel sur leur destinée. Et pouf, c'est la fin.


Et là moi je dis, heiiiiiiin?


Les gardiens sont vraiment morts ou pas?
Elle fait quoi Sujini (vu que la gardienne du Phoenix finalement c'est l'autre).
Le roi, il est mort où il est juste retourné au ciel?
Il aime la prêtresse ou Sujini? ou les 2?
Et il font quoi les scénaristes? Ils ont piscine?


L'histoire était cependant intéressante et son potentiel pousse à voir le drama jusqu'au bout malgré des retournements toujours plus nombreux et rapides.


Une tentative pas inintéressante d'une fable fantasy sur la destinée et le choix mais qui se prend les pieds dans les franges trop nombreuses de son tapis.

Créée

le 26 févr. 2018

Critique lue 566 fois

2 j'aime

Anilegna

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