Le nouveau Firefly
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le 16 oct. 2017
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Le début est assez tiède mais ensuite ça devient pas mal. Il est surtout intéressant de noter que les thématiques visent à dénoncer des choses actuelles de façon assez intelligente. Et pas du tout comme d'habitude en faisant la promotion de thématiques à la mode comme l’homosexualité, les trans ou la gender fluidity, les migrants et l'apport des minorités ethniques, les femmes superpuissantes....
Au contraire, la série dénonce plusieurs fois les thématiques hollywoodiennes manichéennes et propagandistes actuelles. En fait sa fameuse remarque aux oscars sur Weinstein n'était pas unique, Mc Farlane utilise l'humour pour dénoncer les problèmes.
1er episode Old Wounds : On dénonce le mythe du rêve et du mérite américain où à force de persévérance et de travail on est reconnu à sa juste valeur, en fait tout se fait par relation et piston en coulisse
2eme épisode Command performance : On dénonce l'exploitation animale faite dans les zoos qui n'est pas loin de l'exploitation des pygmées au début du siècle dernier, ou de la traite des noirs avant
3eme episode about a girl : On dénonce l'hystérie actuelle autour des transexuels et de la gender fluidity, en particulier les enfants trans qui sont une réalité aux USA même si pas encore mutilés.
4eme épisode if the stars should appear : On dénonce la fondation des mythes religieux sur l'origine des hommes
5eme épisode Pria : On dénonce les collectionneurs et les externalités qu'ont leurs actions. Ici l'externalité est une rupture de la timeline, mais dans la réalité il y a des conséquences financières dans des pays pauvres, écologiques...
6eme épisode Krill : On dénonce l'aveuglement religieux typiquement US, on peut d'ailleurs entendre quelque chose de plutôt français et pas du tout américain, que les sociétés en se développant deviennent de moins en moins religieuses.
7eme épisode Majority Rule : Derrière une critique pas du tout déguisée et assez consensuelle de la téléréalité, on peut aussi voir une dénonciation de la démocratie ou n'importe quel crétin qui ne se donne pas quelques minutes pour comprendre, s'informer et vérifier a un avis qui compte autant qu'un autre. Les pères fondateurs américains étaient contre la démocratie, pour eux elle devait s'exercer comme dans la Grèce antique, uniquement auprès des citoyens d'une certaine valeur et pas auprès des ignares prêts à croire le plus charismatique.
8eme episode into the fold : Ici on assiste à une critique en règle du féminisme tel qu'il est devenu aujourd'hui. On nous présente la femme célibataire mère de deux, mais qui a choisi sa situation et ne se l'est pas vue imposée, et qui n'a absolument aucune autorité sur ses enfants. Elle est complètement dépassée par les événements et on utilise un personnage rationnel pour montrer que les problèmes viennent bien d'elle et pas des enfants. Dans le même temps on montre son côté hystérique face à l'homme qui l'a sauvée et a partagé avec elle ses denrées précieuses, qu'elle remercie en le tuant, tout en faisant la morale à ses enfants comme quoi chaque vie compte ( référence à black lives matter, d'autant pus que la femme comme les enfants sont afroaméricains). Bref est dénoncé les choix libéraux stupides des féministes, l'hystérie qui fait qu'elles se mettent en victimes alors que l'homme en face était bienveillant, et le double langage dont elles font l'objet quand ça les arrange.
9eme épisode : Une critique en règle du libre arbitre et de la responsabilité individuelle. Nous ne sommes plus responsables de nos actes si l'environnement nous conditionne trop fortement à aller dans un sens.
Créée
le 3 nov. 2017
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