J’ai passé la journée devant la tv, à me gorger de séries. Certains qualifieraient ce passe-temps de totalement inutile. Outre le fait que cela peut distraire ou détendre l’esprit, en ce qui concerne cette série, je ne leur donnerait pas entièrement tort pour l'inutile.
Pourtant, The Sinner annonçait un début plutôt prometteur. Une mère de famille vient passer une agréable journée au bord de la plage avec son mari (R Funaro) et son fils lorsque sans crier gare, elle va poignarder un jeune homme devant sa fiancée, les amis de la victime et son mari médusé.
Au fur et a mesure ou l’enquête avance, on fait connaissance avec l’entourage de Cora (Jessica Biel) . Et la, on comprend que la pauvre femme, si elle n’a pas disjoncter avant, cela tient du miracle. Les parents de Cora, surtout la mère sont religieux à l’extrême allant jusqu’a la folie et me font penser à la mère dans le film Carrie, autant dire, pas franchement équilibrant.
Ambrose (Bill Pullman) , le policier avec ses problèmes personnels et sa vie sexuelle, Phoebe la soeur sainte nitouche qui vit sa sexualité au travers de Cora et c’est tout juste si elle ne la prostitue pas et pour couronner le tout, le mari falot qui finit par faire sa petite enquête. C’est du reste à ce moment la que la série perd de son intérêt car cela en devient ridicule. Tout ce petit monde ferait le régal d’un psychiatre.
En lorgnant cette série, je n’ai pu noter une certaine similitude ou ressemblance physique entre les différents personnages et je me suis demandée si c’était mon imagination qui me jouait des tours ou si c’était voulu. Entre le policier et sa femme légitime et les parents de Cora
Au final, après avoir fait connaissance de l’entourage de l’accusée, de celui de la victime et des enquêteurs, malgré son coup de folie meurtrière Cora est celle qui apparait être la plus équilibrée.
Dans la saison 2, nous retrouvons l’inspecteur Ambrose, toujours égal à lui même avec ses problèmes de vie privée. Julian et ses parents sont en route pour les chutes du Niagara lorsqu'une panne les oblige á passer la nuit dans un motel. Au petit matin, Julian leur apporte le thé et les parents meurent empoisonnés. Vera Walker (Carrie Coon), adepte d’une secte ou la maternité prend le pas sur tout, se présente comme étant la mère du garçon . Julian à de quoi être perturbé, élevé par des gens totalement inapte à toute forme de vie sociale normale. Il tue les gens qui sont supposé être ses parents. Au cours de l’histoire, Julian se retrouve a fuir avec diverses personnes toute se targuant d’être la mère ou le tuteur légal. L’enfant et son milieux social qui au préalable était le centre de l’histoire, sont peu à peu relégué au deuxième plan pour laisser la place à la secte. On fini par se demander qui est au centre de l’histoire, l’enfant et le parti que l’on pourrait tirer de son histoire, ou bien le thème des sectes et les dérives qu’elles engendrent.