Se bonifie de saison en saison.
La troisième est difficile à aimer car elle met au jour un axiome assez ultime.
Il est question de chercher une raison d'être lorsqu'on ne voit plus d'intérêt à vivre pour simplement vivre.
C'est l'un des pans les plus abrupts, friables et dangereux de la métaphysique faite varappe.
En ce sens, cette saison est nettement moins "reposante" que les deux premières.
Au gré des huit épisodes (chaque saison en comporte huit) chargés de faux semblants intenables, s'invitent en permanence les ombres de Friedrich Nietzsche et de Carl Gustav Jung.
Le surhomme et la psychologie des profondeurs comme armes en place d'idées...
C'est américain hein... On n’est pas dans un salon mondain à siroter du thé au jasmin là !
La combinaison de la philosophie de Nietzsche et de la psychanalyse de Jung rendent les cow boys non binaires totalement tarés ! C’est con qu’ils n’aient pas eu vent de Confucius car
comme le disait celui-ci qui avait oublié de lire Nietzche et Jung : « L'homme de bien ne demande rien qu'à lui-même ; l'homme de peu demande tout aux autres. »
En tous cas, les acteurs sont très convaincants. Bill Pullman, quant à lui, est à ce point iconoclaste, dans son jeu inhibé du bocal, que je me demande si là encore, comme pour Anthony Hopkins, ce comédien ne serait pas, tout simplement, autiste Asperger.
Vraiment bath cette série. Je l’a recommande chaudement...
4