Pour commencer : attention, les épisodes ne sont pas dans l'ordre chronologique de l'intrigue. Après quatre aspirines et toute ma volonté à tenter de comprendre comment l'on passait d'un épisode au suivant ("mais elle n'était pas morte, elle ?", "on était dans un château et là ça reprend en pleine forêt... comprend rien"), on nous dévoile une séquence déjà-vue lors de l'avant-dernier épisode, pour bien comprendre que rien n'est dans l'ordre. Comparée à tort avec Game of Thrones (car il s'agit d'un profil "fantastique médiéval"), la série The Witcher n'est pas du tout jumelle de la série à succès qui la précède. Ici, on suit les (més)aventures de Geralt de Riv, un sorceleur qui extermine des monstres, toujours accompagné (contre son gré) par un ménestrel bavard, mais voilà que Geralt est piégé dans une prophétie plus grande que lui... Humour et action sont bien au rendez-vous, on ne s'ennuie jamais et les petites intrigues qui forment chaque épisode sont intéressantes (on ne sent jamais que les épisodes font 1h). On regrette seulement les lentilles de contact immondes qu'on a collé sur les yeux d'Henry Cavill, car à défaut de lui piquer les rétines, elles nous font fondre les nôtres. L'interprétation est très correcte, et le personnage de l'enchanteresse malmenée est très touchante (on espère la voir plus souvent par la suite !). Si vous connaissez les livres ou les jeux vidéo, ou que vous êtes doué en puzzles, vous apprécierez The Witcher sans aspirine, autrement on sort les rames, car la série en vaut le coup.