Visuellement, la série proposée par Sorrentino est d'une puissance rare. Très intéressé par l'imagerie catholique et la façon dont l'église catholique apostolique romaine érige des hommes en dieux, j'ai vraiment été impressionné par la rercherche de l'image.
Eblouissantes, les images cognent les pupilles avec quelque chose de fou, un je-ne-sais-quoi qui fait briller les yeux avec un émoi certain.
Il y a, dans son huitième épisode, une parfaite scène, sans aucun doute la plus belle de la série et l'une des plus belles de l'univers sériel, digne d'un grand film, qui mêle un discours sur la bêtise de l'Homme et une réminiscence d'un passé trop brute.
The Young Pope n'est pas une série sur la religion. Du moins, pas uniquement.
Elle est une série, une oeuvre entière même, sur la recherche de l'identité, sur le questionnement de soi, sur la crise de "foi" et sur le pouvoir aussi.
Ce n'est pas une critique de la religion non plus mais plutôt une critique des hommes de dieux et de la façon dont le Vatican gère sa communication et ses ouailles.
Un bijou signé Sorrentino, "The New Pope", dont je gage que la suite sera aussi parfaite et grandiose.