Piège en eaux troubles
Belle série dramatique aux atours de polar, on sent bien la patte de Jane Campion, sa sensibilité pour les portraits de femmes fortes. Dès le générique, avec son joli graphisme et sa musique...
Par
le 30 mars 2013
45 j'aime
3
La première saison de Top of the Lake était esthétiquement sublime, elle souffrait de quelques longueurs et errements pseudo-mystiques dans le campement des femmes. Mais on n'oubliera ni les fabuleux paysages de la Nouvelle-Zelande, ni ses personnages aussi forts dans leur tête qu'ils sont abîmés par les autres, Tui en tête. Elle était déjà cette série remplie de femmes fortes, que rien n'épargne, cette série hyper originale malgré un délicieux de petit goût de The Killing. Mis à part ces petits soucis de rythme on était dans le très bon.
Cette deuxième saison voit l'exceeeellennnte Elisabeth Moss revenir en Australie, toujours aussi bad ass dans son rôle, toujours aussi à fleur de peau, et toujours autant dans les emmerdes qu'il s'agisse de sa vie perso ou de son job (avec une petite difficulté récurrente à ne pas mélanger les deux). On y parle encore beaucoup de femmes, des misères qu'on peut leur faire, et encore plus de maternité (à telle point que je me demande même si il y'a un discours pro-vie assez étrange, tellement le fœtus est mis en avant et représenté). Mais ce coup-ci les épisodes vont droit au but, tout est relié à l'enquête, et même beaucoup trop. Le nombre de coïncidences qui font que tous les personnages de cette saison se retrouvent mêlés de près ou de loin à l'enquête en cours est un peu gros. Mais c'est le seul point qui a pu me gêner tant le reste de l'oeuvre est encore plus travaillée, et passionnante, l'esthétique de cette série est vraiment à part.
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Créée
le 25 déc. 2017
Critique lue 222 fois
2 j'aime
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